Par Simon Laquerre, directeur général du Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue, pour le journal La Frontière
Les mois d’août et septembre sont la période d’éclosion des cyanobactéries (algues bleu-vert). L’été 2008 a été marqué par de nombreux signalements, à tel point que des plages publiques avaient dû être fermées. Que faire pour éviter que le scénario se répète?
Bon nombre de propriétaires riverains ont des installations septiques non conformes à la réglementation actuelle et bénéficient de droits acquis, soit en raison de la faible superficie des terrains, soit en vertu d’anciennes normes moins sévères qu’aujourd’hui. Toutefois, il n’existe rien de tel qu’un « droit de polluer ». De plus en plus de municipalités offrent un service d’inspection et de vidange de fosses septiques. Pourquoi ne pas aller plus loin et exiger un test de coloration pour détecter les fuites? Le gouvernement provincial pourrait aussi offrir une aide financière aux riverains qui souhaitent mettre à niveau leurs installations. Pour des lacs en santé, il faut accepter de se conformer à certaines règles et d’en assumer les coûts. |
Eau trouble
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