Lynda Hall Munn
Citoyenne de Val-des-Brises, à Laval, Québec
J'écoutais les nouvelles ce soir, comme à chaque soir je les écoute après le travail, et je me demande sincèrement comment les politiciennes et les politiciens de quatre partis au Canada peuvent-ils ignorer et repousser l'enjeu le plus important de la Terre? Comment peut-on croire que l'enjeu le plus essentiel de la Terre peut diluer les sujets d'élection au Canada? Parce qu'il s'agit du sujet le plus crucial, vital! Au moment où la planète toute entière est confrontée à l'enjeu le plus majeur de survie sur cette terre par la pollution et la destruction massive de l'eau, de l'air et de la terre, on discute d'économie et de choses et d'autres… Il faut vraiment que nous soyons ignorantes et ignorants pour faire comme si de rien n'était… Il faudrait vraiment commencer à voir plus clair et à cesser de penser que tout va bien au Canada et que le reste du monde fait partie d'un autre monde et ne nous concerne pas… On oublie que la Terre est ronde et que l'air, l'eau et la terre sont interreliés et ne forment qu'un tout, qu'une seule et même petite planète. Le Japon a besoin d'aide et tous les pays ont besoin d'être solidaires pour contrer un grave enjeu qui risque de tous nous affecter, tôt ou tard, par le fait même. On vit sur la même planète et aucun pays n'est à l'abri lorsque la Terre bouge à un endroit et lorsque les cours d'eau sont dangereusement affectés. La préservation de l'environnement, de la faune et de la flore pour la survie humaine est un enjeu majeur et de loin le plus important et le plus crucial de tous les sujets des partis réunis. Sans vie sur cette terre, plus rien n'existe.
C'est ma réflexion personnelle de citoyenne de Val-des-Brises, à Laval, préoccupée par la pollution et par la destruction massive de l'environnement naturel de notre Terre et préoccupée par la grande indifférence de beaucoup de gens à cet égard au nom de choses économiques. Je sais également qu'il y a beaucoup de gens préoccupés par les choses essentielles de la vie dont notre survie dépend sur notre chère Terre. L'environnement est détruit beaucoup plus vite qu'il ne peut se reproduire. En revenant du travail ce soir, j'ai photographié pour la dernière fois les magnifiques arbres presque centenaires devant la mémorable église Saint-Alphonse d'Youville, coin Crémazie, car demain débute un chantier de construction qui éclipsera ces magnifiques arbres pour faire place à des condos. Les arbres et la nature n'ont jamais droit de parole : ils sont souvent abattus froidement et déchiquetés. Je regardais les beaux nids d'oiseaux… et ces arbres qui ont vu tant d'histoires défiler au cours de ces années, des arbres aux striures parfaites qui démontrent la grande quiétude qu'ils croyaient acquise après autant d'années sous les bons soins d'entretien des pères de l'Église Saint-Alphonse d'Youville. C'est aujourd'hui une mère qui vous en parle. Pauvres arbres, pauvres oiseaux… Ils ne savent pas ce qui les attend demain… Aujourd'hui, en cette fin de journée, ils piaillaient gaiement et virevoltaient joyeusement d'arbre en arbre… Pauvres eux, pauvres nous… Comment en sommes-nous venus à être aussi insensibles et indifférents face aux plus belles choses de la vie?!
Au nom de l'environnement, de la faune, de la flore et de la survie humaine, réfléchissons et pensons pendant que nous le pouvons encore!