Par Dorothée Bezançon
Mots clés: Occupy Montréal, manifestation, indignés
En quelques semaines le mouvement Occupons Wall Street après s’être répandu dans plusieurs villes des Etats-Unis, prend une tournure internationale. Ce samedi 15 octobre 2011, Toronto, Montréal, Londres, Rome, Madrid et bien d’autres villes, se joignaient au mouvement des indignés regroupant des milliers de citoyens désireux d’un changement pour notre société, et revendiquant la refonte majeure du système politique et économique.
Montréal rejoint le mouvement mondial des indignés
À Montréal, plus de 2000 personnes se sont rassemblées pour une intervention pacifique
et collective au Square Victoria, à deux pas de la Bourse et du Centre de Commerce Mondial.
Photo Dorothée Bezançon. Tous droits réservés
Un engouement pour un véritable changement
Occupons Montréal est un mouvement social unique car il se veut détaché de tout parti
politique. Citoyens, étudiants, anarchistes, altermondialistes, familles, retraités, etc…
ont participé avec engouement à l’assemblée générale et aux diverses manifestations, activités de la journée.
Photo Dorothée Bezançon. Tous droits réservés
Le Square Victoria rebaptisé la «Place du peuple»
De manière démocratique avec vote à main levée, la première assemblée générale a
permis l’adoption de propositions comme la création d’un groupe de réflexion sur les
actions collectives et d’un autre sur les actions individuelles. Une voix s’élève et propose de renommer
le Square Victoria ; celui-ci est par la suite rebaptisé «La place du peuple».
Photo Dorothée Bezançon. Tous droits réservés
Victoria déguisée
La statue Victoria brandit désormais les slogans du mouvement. «Démocratisons la démocratie»
« Nous sommes les 99 % et le 1 % régit le monde» s’écrit avec ferveur la foule.
L’emprise du système financier et l’écart grandissant entre les riches et les pauvres sont dénoncés.
Photo Dorothée Bezançon. Tous droits réservés
Réflexion collective
Des sous-comités se forment durant la journée pour organiser la réflexion et la prise de parole.
Photo Dorothée Bezançon. Tous droits réservés
Marche improvisée
Lors de l’assemblée générale a surgi le désir pour certains indignés d’entreprendre une marche.
En milieu d’après-midi des centaines de personnes munies de leurs pancartes et de leur humeur
festive, ont parcouru le centre-ville.
Photo Dorothée Bezançon. Tous droits réservés
Occuper un espace pour ouvrir un espace de revendication
À la mi-journée, plus d’une vingtaine de tentes étaient déjà installées.
Les plus vaillants occuperont la place durant plusieurs jours, afin de créer
un espace de réflexions et d’échanges pour tous.
Photo Dorothée Bezançon. Tous droits réservés
Occupation organisée
Le campement s’organise : un coin cuisine servant des repas, un espace accueillant
tous les dons (nourriture, vêtement chauds, sacs de couchage, chargeurs solaires…),
un centre des communications, une infirmerie se sont installés. Des bâches ont été fixées
sur l’ensemble du campement pour faire face aux intempéries annoncées pour la nuit.
Photo Dorothée Bezançon. Tous droits réservés
L’art comme moyen d’expression
Jams et danses improvisés, créations de pancartes, décoration de la place publique (etc),
le mouvement des indignés est aussi un espace de création artistique.
Deux artistes tricoteuses ont enveloppé d’un doux lainage un élément du paysage urbain.
Le «yarn bombing» est une activité de plus en plus répandue à Montréal.
