Réagissant à l'avis favorable du ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire, monsieur Laurent Lessard, rendu public hier, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’est réjouie de l'entrée en vigueur officielle du premier Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) du Grand Montréal.
Adopté le 8 décembre dernier par le conseil de la Communauté, le PMAD faisait suite à une consultation publique sans précédent réalisée auprès de la population, des groupes, des organismes, des municipalités locales et des municipalités régionales de comté du Grand Montréal.
Le maire de Montréal et président de la Communauté, monsieur Gérald Tremblay, a salué l'avis gouvernemental favorable à l'égard du PMAD: « L'avis gouvernemental était la dernière étape à franchir avant l'entrée en vigueur officielle du PMAD. Avec cet avis, le gouvernement du Québec confirme que le PMAD répond aux orientations gouvernementales en matière d'aménagement. Il s'agit d'une reconnaissance du travail important qui a été accompli par les élus des 82 municipalités du Grand Montréal au cours des derniers mois afin que notre région soit davantage compétitive et attractive dans une perspective de développement durable ». Il a également tenu à souligner la contribution exceptionnelle de la société civile lors des consultations sur le projet de PMAD. « Nous avons senti que les citoyens et les groupes de toutes les parties du territoire ont un grand intérêt quant à l'avenir du Grand Montréal et que le PMAD exprime en grande partie leurs préoccupations, notamment quant à la création d'une Trame verte et bleue. »
Le maire de Laval et vice-président du conseil de la Communauté, M. Gilles Vaillancourt, a pour sa part souligné l'importance que chacune des municipalités du Grand Montréal participe à l'atteinte des objectifs du PMAD : « Je suis convaincu que nous parviendrons à atteindre les objectifs du PMAD en matière d'aménagement, de transport et d'environnement parce que nos municipalités travaillent déjà afin d'avoir des milieux de vie plus durables ».
Pour sa part, la mairesse de Longueuil et vice-présidente du comité exécutif de la Communauté, Mme Caroline St-Hilaire, a rappelé que le conseil de la CMM avait également adopté un plan d'action qui prévoit les principales mesures qui seront mises en place afin que le PMAD se réalise sur le territoire des municipalités du Grand Montréal. Ainsi, au cours des prochains mois, des programmes pour favoriser la réalisation de quartiers dont l'aménagement est axé sur le transport en commun ainsi que pour réaliser la Trame verte et bleue du Grand Montréal seront adoptés. « Ces programmes seront la pierre angulaire afin d'appuyer les municipalités dans la réalisation de projets qui favoriseront l'atteinte des objectifs du PMAD ».
S'exprimant comme représentant des municipalités de la couronne Nord du Grand Montréal au comité exécutif de la CMM, le maire de la Ville de Terrebonne, monsieur Jean-Marc Robitaille, a tenu à souligner le travail important qui a été fait afin de dégager une vision qui puisse rallier la très grande majorité des municipalités du Grand Montréal : « Avec l'adoption du PMAD, la Communauté a démontré qu'il était possible de s'entendre sur une vision commune de notre aménagement et de notre développement tout en respectant les particularités de chaque composante de ce vaste territoire ».
M. Michel Gilbert, maire de la Ville de Mont-Saint-Hilaire et représentant des municipalités de la couronne Sud au comité exécutif de la CMM a pour sa part insisté sur la nouvelle vision de l'aménagement qui est proposée dans le PMAD : « Le PMAD nous offre une vision véritablement durable de notre aménagement du territoire. Ainsi, la densification de l'urbanisation, l'augmentation du transport en commun ainsi que la protection et la mise en valeur de nos milieux naturels, comme le fleuve et les Montérégiennes, sont des objectifs qui permettent de se développer tout en assurant un avenir durable aux générations qui nous suivront ».
Les conseils des municipalités régionales de comté ou des agglomérations du territoire métropolitain devront, au cours des deux prochaines années, adopter un règlement de concordance pour se conformer aux orientations, aux objectifs et aux critères du PMAD. Les municipalités disposeront ensuite d'une période de six mois pour assurer la concordance de leur réglementation d'urbanisme au schéma d'aménagement de leur MRC ou de leur agglomération respective.
Source: Union des municipalités du Québec