Par Raphaël Allard
Mots-clés : COP18, Négociations, Nations Unies, Politique internationale, Changements climatiques, Chine, États-Unis, Union Européenne, Inde, atar, Doha, Climat
Les exposés des panelistes ont permis de constater l’impressionnant fossé qui sépare les parties chargées de négocier le prochain accord juridiquement contraignant au niveau international. Chacun d’entre eux a donc contribué à mettre en lumière les principales lacunes et lignes de faille qui se présentent aux Parties. Ils ont précisé les intérêts véritables des Parties tout en indiquant de manière optimiste quels gains étaient envisageables pour les grands acteurs internationaux. La porte-parole chinoise, Dale Wen, a travaillé à distinguer la réalité chinoise de la situation états-unienne, notamment en rappelant les défis majeurs en terme de développement auxquels l’Empire du milieu est confronté. Son argumentaire s’est avéré un moment fort de la rencontre. «La Chine devrait faire ce que le reste du monde fait, plutôt que de faire ce que le reste du monde lui dicte de faire», a-t-elle déclaré, soulignant la tâche colossale qui se présente aux négociateurs pour les prochains jours.
Source: GaïaPresse |