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Une économie agricole en plein essor, stimulée par les faibles taux d'intérêt, la demande mondiale croissante d'aliments et les prix élevés des aliments qui en découlent, continue de soutenir la progression de la valeur des terres agricoles dans l'ensemble du pays. La valeur moyenne des terres agricoles au Québec a augmenté de 19,4 % durant le deuxième semestre de 2012, soit la hausse moyenne provinciale la plus élevée au Canada,selon le dernier rapport Valeur des terres agricoles de Financement agricole Canada (FAC).
Au cours des deux périodes semestrielles précédentes de rapport, la valeur des terres agricoles avait augmenté de 6,7 % et de 4,3 %. La valeur des terres agricoles au Québec demeure stable ou augmente depuis 1985, année où FAC a commencé à produire des rapports à ce sujet. Le Québec est la seule province dont la valeur moyenne des terres agricoles n’a jamais diminué pendant cette période.
Le rapport de FAC fournit des renseignements importants sur les variations de la valeur des terres pour l’ensemble du Canada.La valeur moyenne des terres agricoles au Canada a augmenté de 10,0 % au cours des six derniers mois de 2012, après avoir affiché des gains de 8,6 % et de 6,9 % durant les deux périodes semestrielles précédentes de rapport.La valeur moyenne des terres agricoles est demeurée pratiquement inchangée en Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador.La valeur moyenne des terres agricoles a augmenté dans les autres provinces.Le Québec a enregistré la plus forte hausse moyenne, soit 19,4 %.
La valeur des terres agricoles canadiennes a affiché une progression constante au cours de la dernière décennie.À l’échelle nationale, la hausse moyenne actuelle de 10,0 % est la plus élevée enregistrée depuis le premier rapport de FAC.La deuxième hausse en importance de 8,6 % est survenue au premier semestre de 2012. La dernière fois que la valeur moyenne a diminué, c'était en 2000. Elle avait alors baissé de 0,6 %.
« À l’heure actuelle, le marché est dominé par des producteurs qui cherchent à accroître leurs fonds de terre, affirme Michael Hoffort, vice-président principal, Portefeuille et risque de crédit, à FAC. Comme la plupart des transactions ont pour objet l’agrandissement d’exploitations agricoles établies, il n’est pas rare que la mise en vente de terres agricoles suscite une surenchère. Les producteurs veulent réaliser des économies d’échelle et utiliser les nouvelles technologies pour cultiver de plus vastes superficies. Ils constatent également la rareté des terres à vendre à proximité de leurs exploitations actuelles. »
Sur le plan national, la valeur des terres agricoles a augmenté en moyenne de 12 % par année depuis 2008, soit une progression environ deux fois plus rapide que celle de la période de 2002 à 2007.
« Les recettes élevées des cultures créent un environnement favorable à la hausse de la valeur des terres agricoles, explique Jean-Philippe Gervais, économiste agricole en chef à FAC.Les faibles taux d’intérêt facilitent les projets d’expansion pour les producteurs. » Il conseille aux acheteurs de bien se préparer et de se laisser une marge de manœuvre suffisante pour faire face à tout repli des prix élevés actuels des produits agricoles de base ou à toute hausse des taux d’intérêt à des niveaux plus traditionnels.
M. Gervais constate que la valeur actuelle des terres agricoles reflète également les attentes futures des producteurs de culture en matière de recettes. Les rapports récents sur les perspectives agricoles au Canada et aux États-Unis laissent prévoir que les prix élevés des cultures au cours de la récente période sont susceptibles de fléchir, mais qu’ils devraient demeurer plus élevés que les moyennes historiques au cours des dix prochaines années. « Les perspectives de l’agriculture canadienne sont vraiment positives », estime M. Gervais.
« Bien que l’augmentation de la dette agricole au Canada suscite certaines inquiétudes, le revenu agricole net, en particulier dans le secteur des céréales et des oléagineux, a connu une hausse à peu près équivalente », a ajouté M. Hoffort.
La hausse de la valeur des terres agricoles peut créer des difficultés supplémentaires aux jeunes producteurs qui veulent se lancer en agriculture ou prendre de l’expansion. Une solution possible pour eux est de se tourner vers le marché de la location, et ce, sans renoncer à la possibilité de se constituer de l’avoir en achetant des terres, mais en louant une partie de la superficie dont ils ont besoin. Les contrats de participation à la production et les coentreprises peuvent parfois satisfaire aux besoins du propriétaire-bailleur et de l’agriculteur, mais la décision d’acheter ou de louer est réellement tributaire de la situation financière de chaque producteur.
Selon le Recensement de l’agriculture de 2011, la majorité des terres agricoles au Canada (incluant les superficies utilisées par des tiers) appartiennent à ceux qui les exploitent dans une proportion de 61,5 %. Les terres louées comptent pour 21,9 %, et les terres louées du gouvernement, 13,1 %
Le rapport Valeur des terres agricoles de FAC est publié depuis 1985. FAC a mis sur pied un système reposant sur 245 terres agricoles repères afin de suivre les variations de la valeur des terres nues dans l’ensemble du pays.Les évaluateurs de FAC fondent leur estimation de la valeur marchande sur des ventes récentes de terres comparables, qui ont été réalisées entre des personnes sans lien de dépendance. Une fois les ventes choisies, elles sont examinées et analysées, et leur valeur est rajustée en fonction des terres repères.
Pour visionner la vidéo du rapport Valeur des terres agricoles de FAC, visitez www.fac.ca/videovaleurdesterres. Vous pouvez consulter les rapports précédents en allant au www.valeurdesterresagricoles.ca.
Pour visionner la vidéo du rapport Valeur des terres agricoles de FAC, visitez www.fac.ca/videovaleurdesterres.
Vous pouvez consulter les rapports précédents à www.valeurdesterresagricoles.ca.
En tant que plus important prêteur à l’industrie agricole canadienne, FAC œuvre pour l’avenir de l’agroindustrie. FAC a un portefeuille de première qualité de plus de 25 milliards de dollars et vient de connaître une vingtième année consécutive de croissance. FAC est solide et stable; elle s’est engagée à servir l’industrie peu importe le cycle économique. FAC offre du financement, de l’assurance, des logiciels, des programmes d’apprentissage ainsi que d’autres services commerciaux aux producteurs, aux agroentrepreneurs et aux entreprises agroalimentaires. Passionné de l’agriculture, le personnel de FAC est voué à la réussite de la clientèle et de l’industrie.Pour obtenir de plus amples renseignements, visitezwww.fac.ca. Suivez FAC sur Twitter à @FACagriculture.
Source: Financement agricole Canada