Forêt pour la vie à Saint-Rémi

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Par Gina Philie


Photo de Gina Philie – Tous droits résérvés

Joindre l’utile à l’agréable. C’est ce que la Fondation du Club des Lions du Québec et la Ville de Saint-Rémi, en Montérégie, ont convenu récemment. Une forêt prend forme. Petite histoire qu’une démarche qui a du sens.

Plus d’un an après l’entente entre la Ville de St-Rémi et la Fondation du Club des Lions du Québec pour l’aménagement d’un arboretum de 1000 arbres situé au 11, rue Sainte-Famille, le projet a suscité l’intérêt de plus de 220 donateurs à travers le Québec.

Pour en faire la promotion, M.Gilles Melançon et M.Jean-Guy Robert, Lions initiateurs du projet, ont fait créer un site web spécialement pour l’occasion : fclq.org/arboretum/index.html

À vrai dire, en échange d’un usage gratuit d’un terrain municipal à vocation communautaire pour une période de vingt ans, les Lions se sont engagés à vendre et à planter des feuillus à 250 dollars pièce pour des fins reliées à leur mission. Les objectifs de cet organisme international de bienfaisance visent à éliminer les problèmes visuels et auditifs.

En bonus, chaque spécimen d’arbre a une plaque commémorative. Entre autres, on peut y lire des messages soucieux de l’avenir tels «Aux générations futures, force et sagesse»  sélectionné par la Municipalité de Saint-Mathieu ou «Nos racines sont ici» choisi par la famille Lavoie-Lemire.

 

Retombées

Grâce en partie à cet arboretum, ainsi que son centre d’interprétation de la nature, la Ville de Saint-Rémi a pu recevoir une attestation de 4 sur 5 Fleurons du Québec.  En effet, ce programme d’embellissement provincial a modifié son pointage en 2012 pour donner plus d’importance aux initiatives communautaires et au développement durable, ce qui a pour effet de rendre l’idée d’un arboretum plus attrayant et valable pour une municipalité.

 

Planifier pour l’avenir

Photo de Gina Philie – Tous droits résérvés

L’objectif additionnel de l’arboretum est la protection de l’environnement, mais dans ce cas, cela n’inclut pas de la conservation d’espèces rares.  

À ce jour, les variétés d’essences arboricoles plantées varient selon la disponibilité du fournisseur et le schéma d’aménagement : érable, tilleul, chêne rouge, et le frêne.

D’ailleurs, la menace de l’agrile du frêne en sol québécois n’a pas été retenue comme problème majeur dans cette région, selon l’ingénieur forestier et l’agronome qui conseillent l’organisme à travers cette première expérience bénévole de plantation en bloc. Assurément, tous les arbres qui meurent pour diverses raisons seront remplacés.

Malgré tout, le bilan demeure positif, considérant que selon la Fondation canadienne de l’arbre, un arbre mature peut capter 7 000 particules en suspension par litre d’air, capter 2,5 kg de carbone par année et produire de l’oxygène pour quatre personnes.

Alors, de toute évidence, un don pour la vie.

 

Source: GaïaPresse

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