Photo de Bouchecl – Wikipedia commons |
La députée de Laviolette, madame Julie Boulet, a questionné aujourd'hui à l'Assemblée nationale la ministre des Ressources naturelles, madame Martine Ouellet, qui, après avoir condamné six projets de mini-centrales en février dernier en affirmant que nous avions des surplus d'énergie verte au Québec, affirme maintenant que ces surplus sont une opportunité. Maintenant que la ministre a réalisé que les surplus d'énergie propre au Québec sont des outils de développement économique, madame Boulet lui demande de revenir sur sa décision de mettre un terme aux projets de mini-centrales qui représentent un levier économique important pour les régions.
« La ministre des Ressources naturelles a finalement vu la lumière et elle a finalement entendu les arguments qu'on lui répète depuis des mois. Ça lui aura pris neuf mois pour réaliser que l'abondance d'énergie propre québécoise c'est une opportunité et non un malheur qui s'abat sur le Québec. Maintenant que la ministre a fait un virage à 180 degrés sur les avantages des surplus énergétiques, va-t-elle, par souci de cohérence, faire le même virage à l'égard du dossier des mini-centrales? Va-t-elle écouter les sages conseils de l'opposition officielle et faire le seul geste honorable qui s'impose : revenir sur sa décision improvisée de fermer les mini-centrales? », a soutenu madame Boulet.
Rappelons que la semaine dernière, devant l'Association de l'industrie électrique du Québec, la ministre a affirmé : « les surplus […] pour la période 2013-2020 constituent une opportunité pour accélérer le chantier de l'électrification des transports, mais également pour attirer des investissements au Québec.» Soulignons également que les mini-centrales comportent plusieurs avantages : elles nous donnent de l'électricité à un prix très concurrentiel, elles permettent de créer des partenariats exceptionnels avec les communautés autochtones, elles apportent des retombées économiques importantes et elles procurent des redevances qui permettent l'autonomie des régions.
Source: Gouvernement du Québec