Par Caroline Larouche
Manhattan a vu sa population augmenter ponctuellement de plus de 400 000 personnes le 21 septembre dernier pendant la Marche pour le climat. Cette mobilisation a connu une portée mondiale avec plus de 2800 événements ayant lieu simultanément dans 166 pays. Représentante des peuples les plus touchés et ayant le moins contribué à la pollution, les Premières Nations ont ouvert la marche à partir de Columbus Circle. Fait unique pour un tel événement, les marcheurs avaient le choix d’intégrer le trajet selon une des six thématiques. Une délégation canadienne aperçue au sein de la section « Nous savons qui est responsable » protestait contre l’exploitation des sables bitumineux. Malgré la grande diversité des groupes, tous s’entendaient pour lancer le même message aux hauts dirigeants de 125 pays qui se réunissaient au Sommet sur le climat de l’ONU, deux jours plus tard : Il est temps de passer à l’action pour notre propre survie. Le grand cri des marcheurs qui a suivi la minute de silence en mémoire des victimes des changements climatiques avait pour but de sonner l’alarme aux dirigeants mondiaux.
L’acteur américain Leonardo Di Caprio a pris la parole à l’ouverture du Sommet en soulignant la nécessité d’instaurer des mesures dissuasives telles qu’une taxe carbone, l’arrêt des subventions aux énergies fossiles et la fin des droits à polluer. Ce Sommet va mener à la 21e Conférence Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en novembre 2015, à Paris. Les parties ont alors pour objectif de s’entendre sur un accord universel juridiquement contraignant sur le climat.
Source: GaïaPresse |