Photo de Marcos André – Wikipedia commons |
Dans l’éventualité où le gouvernement du Québec allait de l’avant avec un élargissement de la consigne, le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets (FCQGED) propose l’implantation de centres de dépôt à travers la province. « Si les bouteilles d’eau ou les bouteilles de vin étaient consignées, il serait nécessaire de centraliser les lieux de dépôt afin d’optimiser la récupération de ces centaines de millions de nouveaux contenants dans le flux de la consigne publique », soutient Berthe Tessier, secrétaire du FCQGED. « De plus, avec de tels centres, les détaillants n’auraient plus à s’occuper de la gestion des bouteilles vides de boissons gazeuses qui sont retournées dans leurs magasins d’alimentation ou dépanneurs, ça éviterait ainsi les inconvénients qu’ils disent subir avec le système actuel » poursuit-elle.
Le FCQGED estime également que ces nouveaux centres de dépôt pourraient éventuellement accepter certains produits ou articles devant être récupérés selon la réglementation en vigueur, tels que les piles domestiques ou les petits appareils électroniques. « Aussi, il pourrait s’agir là d’une excellente opportunité pour développer l’économie sociale au Québec », suggère Jérôme Normand, président de l’organisme.
Le FCQGED soutient qu’une augmentation de la performance de l’ensemble de la récupération au Québec passe par une bonification de son système public de consignation. « En complémentarité avec la collecte sélective municipale, une consigne publique bonifiée et élargie permettra d’atteindre de meilleurs taux de récupération et une meilleure qualité des matières récupérées, augmentant ainsi leur valeur de revente » de conclure Priscilla Gareau, vice-présidente de l’organisme.
Source: FCQGED