Montréal, le 19 octobre 2015 – La présidente de l’UMQ et mairesse de Sainte-Julie, madame Suzanne Roy, la présidente du Comité femmes et gouvernance locale de l’UMQ et mairesse de Châteauguay, madame Nathalie Simon, et la vice-présidente de la Commission des jeunes élus et élues de l’UMQ et conseillère municipale de Saint-Bruno-de-Montarville, madame Michèle Archambault, participaient samedi, à Trois-Rivières, à la Marche mondiale des femmes au Québec 2015, en compagnie de mairesses et de conseillères municipales de partout au Québec.
Témoignant du rôle important des élues municipales pour le développement durable des communautés, l’UMQ milite en faveur d’une participation égale des femmes et des hommes au sein des diverses instances démocratiques.
« Les femmes en politique municipale prennent la pleine mesure de leur mandat et agissent de diverses manières pour faire en sorte que l’égalité entre les femmes et les hommes devienne une réalité. Si nous sommes toutes ici réunies aujourd’hui, c’est parce que nous sommes animées d’une même volonté de changer les choses et d’améliorer les conditions de vie des femmes d’ici et d’ailleurs », a déclaré Madame Roy, qui est la seconde femme de l’histoire de l’UMQ à occuper le poste de présidente.
« Certes, le thème de l’édition 2015 de la Marche, “Libérons nos corps, notre Terre et nos territoires”, peut paraître loin du mandat municipal. Mais, comme gouvernements de proximité, les municipalités ont un rôle déterminant à jouer dans la promotion des principes d’égalité pour toutes et tous. Beaucoup reste encore à faire cependant, quand on sait que, malgré une croissance de 8,7 % du nombre de femmes élues aux élections municipales de 2009 à 2013, celles-ci ne représentent que 30 % de l’ensemble des élus. Les femmes doivent poursuivre leurs actions politiques et continuer à faire preuve de solidarité, de ténacité et de persévérance », a indiqué Madame Simon.
« Il importe également de lever les obstacles qui empêchent la pleine participation des jeunes femmes en politique municipale, notamment en matière de conciliation famille-travail. C’est pourquoi l’UMQ a demandé récemment au gouvernement du Québec de mettre à jour le Régime québécois d’assurance parentale afin de tenir compte des particularités liées à la fonction d’élue. Nous souhaitons aussi que la loi soit révisée afin que l’absence à un conseil municipal due à une naissance ou à l’adoption d’un enfant soit discrétionnaire à l’élue, et non plus au conseil municipal, qui doit actuellement adopter une résolution pour permettre une absence prolongée », a conclu Madame Archambault.