Les 16 et 17 juin prochain se tiendra à l’UQAM le Sommet sur les infrastructures naturelles du Grand Montréal, organisé conjointement par la Fondation David Suzuki et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Sous le thème « S’investir pour renforcer la résilience de nos villes face aux changements climatiques », l’événement permettra d’identifier des actions à mettre en place pour mieux protéger, mettre en valeur et développer les infrastructures naturelles de la région métropolitaine. Plus de 200 participants provenant de divers horizons – élus, professionnels, scientifiques, entrepreneurs, environnementalistes – sont attendus.
Comme le précise le maire de Montréal et président de la CMM, monsieur Denis Coderre : « Les infrastructures naturelles du Grand Montréal contribuent à notre bien-être à tous. Elles remplissent des fonctions écologiques essentielles. Elles contribuent à notre confort, à notre qualité de vie, à notre sécurité et à notre santé. Collectivement, nous avons donc la responsabilité de préserver les écosystèmes qui nous procurent des services écologiques. C’est d’ailleurs pourquoi le Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) de la CMM fixe comme objectif de protéger 17 % de son territoire. Pour y arriver, nous travaillons avec nos partenaires à la mise en place de la Trame verte et bleue, dont les premiers jalons sont déjà posés. Par ces efforts, nous entendons renforcer la résilience de la région afin de relever avec succès le défi que pose l’adaptation aux changements climatiques. »
De par le monde, de grandes métropoles ont entrepris d’investir dans leurs infrastructures naturelles pour renforcer leur résilience et celles de leurs écosystèmes face aux changements climatiques tout en atténuant la pression sur leurs infrastructures bâties. « D’un point de vue économique, la démonstration est faite : investir dans les infrastructures naturelles coûte moins cher à la collectivité que de gérer les dégâts causés par les conséquences des changements climatiques, comme les vagues de chaleur ou encore les pluies abondantes. Ce sommet sera l’occasion de réunir les décideurs et les entreprises pour que le Grand Montréal rejoigne ce mouvement international en planifiant et en investissant dans un réseau d’infrastructures naturelles », explique de son côté Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki.
Le programme du Sommet sur les infrastructures naturelles du Grand Montréal prévoit la présentation de cas concrets et d’actions inspirantes en matière de protection, de mise en valeur et de développement des infrastructures naturelles. Plusieurs des principales réalisations en cours parmi les plus prometteuses seront passées en revue. Les grands défis de la protection, de la mise en valeur et du développement des infrastructures naturelles seront également discutés. Les participants seront également invités à formuler des propositions pour mieux protéger dans les années à venir les infrastructures naturelles du Grand Montréal. Des formations spécialisées seront par ailleurs offertes en parallèle aux participants intéressés.
Cet événement est rendu possible grâce à l’appui de l’Université du Québec en Outaouais, de l’Université McGill, du Centre sur la science de la biodiversité du Québec (CSBQ), du Mouvement Ceinture Verte (MCV), du Centre d’Étude de la Forêt (CEF), de la Chaire CRSNG/Hydro-Québec sur la croissance des arbres en milieu urbain, du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada et d’Intact Corporation financière, partenaire financier de la Fondation David Suzuki.
Le Sommet, se tiendra les 16 et 17 juin 2016 à Montréal, au Cœur des Sciences de l’UQAM.
Pour s’inscrire :
Pour consulter le programme et obtenir plus d’informations sur le Sommet :
Source : Copticom