Équiterre a salué le dépôt du projet de loi 104, aussi appelé loi « zéro émission ». Le Québec va ainsi exiger des fabricants d'automobiles qu’ils mettent sur le marché un seuil minimum de véhicules sans aucune émission polluante.
« Comme il l'avait fait pour les standards sur l'efficacité énergétique des véhicules en 2008, le Québec se joint à la Californie ainsi qu'à neuf autres états américains afin de forcer les fabricants d'automobiles à fournir aux consommateurs des véhicules de plus en plus propres, c'est une excellente nouvelle », a déclaré Steven Guilbeault d'Équiterre.
« Cette loi va non seulement permettre au Québec d'atteindre sa cible de 100 000 voitures électriques sur les routes du Québec en 2020, mais elle va également permettre qu'une large gamme de véhicules électriques soit disponible pour la population québécoise », a ajouté Sidney Ribaux, directeur général d'Équiterre.
Tout en saluant l'initiative, Équiterre proposera tout de même au gouvernement du Québec d'accélérer le déploiement des véhicules électriques. En effet, alors que la Californie exige que 15 % des véhicules vendus respectent le critère « zéro émission » pour la période 2015-2017, le Québec n'atteindra cette objectif qu'en 2025. Dans le cas de la Norvège, elle était déjà à plus de 23 % l'an dernier.