La Loi sur les mines doit respecter les droits des Premières nations

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Québec solidaire appuie la demande des nations algonquines d’Abitibi de revoir la Loi sur les mines qui ne respecte pas les droits ancestraux et territoriaux des Premières nations.

«Il est indécent qu’encore en 2017, après tant de débats sur les abus des compagnies minières, les droits constitutionnels fondamentaux des peuples autochtones ne soient pas respectés. Les compagnies minières, malgré toutes les réformes et les beaux discours des gouvernements, continuent d’opérer sur le territoire comme s’il leur appartenait. La Loi sur les mines et la nouvelle Loi sur les hydrocarbures sont des lois coloniales qui doivent être revues en profondeur », dénonce Amir Khadir, député de Mercier.

Pour la fin du free mining

Québec solidaire a voté contre la réforme de la Loi sur les mines adoptée en 2012, notamment parce que les dispositions concernant les peuples autochtones étaient insuffisantes pour assurer le respect de leurs droits constitutionnels. Les solidaires exigent la fin du free mining qui donne aux compagnies minières des privilèges face à tous les autres usagers du territoire.

«Les récentes orientations gouvernementales dans le secteur minier et les orientations sur l’acceptabilité sociale sont venues démontrer à nouveau que le lobby minier a le bras long et que les libéraux ne veulent rien faire pour abolir leurs privilèges. Les nations autochtones devraient avoir le pouvoir d’exclure leur territoire de l’activité minière, à leurs conditions. Les obligations constitutionnelles des gouvernements face aux autochtones ne sauraient être plus claires et la Loi sur les mines doit être revue », rappelle Manon Massé, députée de Sainte-MarieSaint-Jacques.

Québec solidaire avait salué la mise sur pied de la Commission d’enquête sur les relations entre les autochtones et certains services publics, à la suite des événements de Val d’Or. Manon Massé presse aujourd’hui le gouvernement libéral de poser des gestes afin d’envoyer un signal positif pour  respecter les droits ancestraux et territoriaux des Premières nations.

«Si le gouvernement ne respecte pas l’esprit de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, nous aurons beau nous attaquer aux formes les plus visibles de discrimination et d’exclusion face aux autochtones, aucun progrès ne sera durable s’il ne permet pas aux communautés de reprendre le contrôle de leurs territoires et des ressources naturelles qui s’y trouvent », explique Mme Massé.

Source : Gouvernement du Québec

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