Les ruelles pour favoriser l’esprit collectif

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L’organisme à but non lucratif Solon, créé par un groupe de résidents de La Petite-Patrie, désire utiliser les ruelles pour renforcer les liens sociaux entre les citoyens.

Les trois cofondateurs de Solon et résidents de La Petite-Patrie, Gabrielle van Durme, Bertrand Fouss et Philippe Coulombe-Pontbriand, se sont connus alors qu’ils procédaient au verdissement de leur ruelle dans La Petite-Patrie. Le plaisir qu’ils ont eu à élaborer le projet, à faire des fêtes, des concerts et des séances de cinéma dans la ruelle a été à un point tel qu’ils ont voulu partager leur expérience pour améliorer le milieu de vie des quartiers.

C’est ainsi qu’ils ont donné naissance à Solon en 2015 — un acronyme pour « Shared », « Open », « Locally-Owned » et « Network » — que certains ont pu connaître grâce à l’annonce du projet géothermique Celsius en avril 2016.

Dans cette volonté de « bâtir un lien social » et « d’aider les citoyens à construire des choses ensemble », les membres de Solon proposent aux citoyens de l’île de Montréal de les accompagner dans l’organisation d’une assemblée de ruelle ; que cette dernière soit verdie ou pas. Les assemblées se tiendront dès le mois de mai et jusqu’à l’automne 2017.

« Il y a des gens qui ont envie de faire des projets avec leurs voisins, mais ce n’est pas toujours évident de savoir quoi proposer et de faire le premier pas, explique la cofondatrice Gabrielle van Durme en entrevue au journal La Petite-Patrie. L’idée est d’être une étincelle. Les membres de Solon apportent une certaine expertise sur le sujet, qui peut nourrir les discussions. »

Assemblées de ruelle

Les personnes intéressées devront prendre en charge l’invitation auprès de leurs voisins et choisir un lieu de rencontre. Solon se joindra ensuite au groupe formé pour leur proposer des sujets, des idées et des canevas selon leurs trois grands thèmes d’expertise : la mobilité, le partage d’objets et l’énergie.

« L’idée peut être d’implanter un système de partage d’objets, de faire des achats groupés pour des rénovations ou du covoiturage à l’échelle de la ruelle. Il y a plusieurs plateformes qui existent, tout le monde emprunte des choses à ses voisins, mais il y a possibilité de pousser ça encore plus loin. L’impact social est là et l’impact environnemental aussi » témoigne Mme van Durme.

Les citoyens devront eux-mêmes procéder à la concrétisation de l’idée, mais un support de cinq heures est offert par l’organisme.

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Source : Petite-Patrie

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