Saint-Laurent en tête de file pour la réduction des ordures ménagères

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Le 11 août dernier, le Service de l’environnement de la Ville de Montréal a dévoilé le Portrait 2016 des matières résiduelles de l’agglomération de Montréal. Ce document présente les données relatives à la récupération et à l’élimination des matières résiduelles en 2016 pour l’ensemble des arrondissements et des villes liées sur le territoire montréalais. 

Saint-Laurent fait bonne figure parmi les 19 arrondissements en termes de diminution des ordures ménagères envoyées à l’enfouissement.  En 2016, chaque Laurentien a produit en moyenne seulement 207 kg de déchets ultimes, comparativement à 249 kg pour l’ensemble de l’agglomération. Cela signifie que Saint-Laurent est l’arrondissement ayant produit le moins d’ordures ménagères par habitant de tous les arrondissements. « Ces résultats démontrent que les Laurentiens et les Laurentiennes ont pleinement adhéré aux initiatives proposées par notre administration pour trier leurs matières résiduelles de façon responsable, a déclaré le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa. Chaque geste en ce sens permet de réduire les gaz à effet de serre sur notre territoire. » Mentionnons qu’en 2014, lors du dernier dépôt de ce rapport, la quantité de matières envoyées à l’enfouissement s’élevait à 259 kg par habitant. C’est donc une diminution de 52 kg par personne en 24 mois.

Champion en valorisation

Depuis déjà plusieurs années, Saint-Laurent a mis en place des services de collectes à l’aide de bacs roulants fournis par l’arrondissement pour faciliter la participation citoyenne. Ainsi, la collecte des matières recyclables est offerte à tous les immeubles résidentiels du territoire. Cette action a permis d’augmenter le taux de récupération de 6 %, lequel est passé de 54 % en 2014 à 60 % en 2016. L’objectif de récupération de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles est de 70 %.

L’implantation du service de collecte des matières organiques (résidus verts et alimentaires) a assurément sensibilisé les résidents à l’importance du tri à la source. De cette façon, le taux de récupération des matières organiques a plus que doublé, passant de 12 % en 2014 à 26 % en 2016. Ceci place Saint-Laurent en quatrième position par rapport au taux moyen de récupération des 19 arrondissements. En 2014, Saint-Laurent se trouvait en sixième position. « Nous sommes très fiers de voir la réponse positive des résidents qui participent activement à cette nouvelle collecte », ajoute M. DeSousa. L’objectif de récupération de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles est de 60 %.

Ce portrait présente également des données concernant la récupération des résidus de construction, de rénovation et de démolition résidentiels et des résidus encombrants. Le taux de valorisation à Saint-Laurent est passé de 60 % en 2014 à 64 % en 2016. Il est important de mentionner que, depuis avril 2015, le service de collecte des résidus encombrants, incluant les meubles et les électroménagers a été étendu aux immeubles de 9 logements et plus. Les objets ramassés sont par la suite valorisés pour en retirer les matières premières comme le bois et le métal.
Pour ce qui est de la récupération des résidus domestiques dangereux (RDD), le taux de valorisation a augmenté considérablement, passant de 49 % en 2014 à 59 % en 2016. L’accessibilité au nouvel écocentre Saint-Laurent a grandement encouragé la participation des résidents à la disposition des RDD de manière sécuritaire.

Saint-Laurent, toujours plus vert

Rappelons qu’en 2004, l’arrondissement de Saint-Laurent a pris un virage environnemental pour assurer le maintien de la qualité de vie de ses résidents et la préservation de l’environnement. À l’époque, la majorité des matières résiduelles résidentielles prenait le chemin de l’enfouissement. Devant cette situation, le conseil de Saint-Laurent s’est donné comme objectif de trouver des moyens pour réduire la quantité de déchets produits et augmenter le volume des matières valorisées. Aujourd’hui, plus de 10 ans plus tard, les résultats sont tangibles et ont des impacts positifs sur le milieu de vie de la communauté, et ce, compte tenu de la croissance constante de la population.

Ainsi, plusieurs solutions visant une meilleure gestion des matières résiduelles ont vu le jour depuis plus d’une décennie. Les plus récentes sont la mise en place du service de collecte des matières organiques pour les immeubles de 5 à 8 logements à l’automne 2016 et la construction de l’écocentre Saint-Laurent en juin 2016.

Avec l’adoption au mois d’août dernier de deux plans d’action strictement liés aux enjeux environnementaux, soit le Plan local de développement durable 2017-2020 et le Plan local de réduction des émissions de gaz à effet de serre 2016-2020, l’arrondissement de Saint-Laurent réitère sa volonté de poursuivre son virage environnemental et de se doter de balises claires pour faire de Saint-Laurent un endroit où il fait bon vivre et où la protection de l’environnement représente une priorité.

Source : Ville de Montréal – Direction d’arrondissement Division des communications et des relations avec les citoyens 

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