La barrière de corail du Belize : un joyau naturel qui génère 19 millions de dollars US par an

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Source: Dutch Wikipedia. Crédits: Albert Kok

Abritant plus de 1 400 espèces, le récif de la barrière du Belize est l’un des écosystèmes les plus divers au monde, ce qui lui vaut d’être classé au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1996. Malheureusement, il est actuellement menacé par des dommages irréparables dus à une  destruction côtière et à l’absence d’un cadre régulatoire solide assurant sa protection.

Le rapport a mesuré les bénéfices du tourisme que génère la barrière de corail à travers l’évaluation de quatre de ses sept aires marines protégées : le Grand Trou bleu et le Monument naturel de Half Moon Caye, la réserve marine du Glover’s Reef Atoll et le Parc national de Laughing Caye. A elles seules, elles fournissent jusqu’à 19 millions de dollars US par an en bénéfices économiques tirés des activités de tourisme – une contribution socio-économique notable qui reflète seulement un fragment de la valeur socio-économique totale que la barrière de corail représente pour le Belize.

L’économie du Belize dépend en grande partie du tourisme depuis longtemps. En 2016, les Caraïbes ont attiré plus de 29 millions de touristes, en grande partie attirés par les plages et les récifs coralliens. Plus de la moitié de la population du Belize – soit près de 190 000 personnes- vit de revenus générés à travers le tourisme lié au récif et la pêche. Parmi les autres bénéfices apportés par le récif, il faut mentionner des systèmes écologiques très riches et variés, offrant une protection vitale contre les ouragans.

En juin 2017, le WWF a publié un tableau de bord évaluant les progrès du gouvernement du Belize dans la mise en œuvre des protections promises sur le site du récif de la barrière du Belize, site inscrit depuis 2009 sur la liste du patrimoine mondial en péril. A l’époque le bilan du tableau de bord était clair : le récif n’a pas reçu les protections nécessaires. En août 2017, le gouvernement du Belize a annoncé un moratoire d’une durée indéfinie sur l’exploration du pétrole en haute mer : une menace de moins pour la barrière du Belize.

Quelques grands chiffres

Jusqu’à 19 millions de dollars US : c’est le bénéfice annuel tiré des activités liées au tourisme que génère le récif de la barrière du Belize
Depuis 1998, 40% du récif du Belize a été endommagé par la surpêche, le ruissellement des activités agricoles et la mauvaise gestion des constructions sur la côte.
5000 hectares, soit plus de 6500 terrains de football : c’est la surface de mangroves qui a disparu.

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Source: WWF

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