Aristote est le premier à avoir développé le concept d’anthropocentrisme: l’homme occupe une place centrale sur Terre. Cette vision du monde place les intérêts des humains avant les autres formes de vie. Pourtant, une nouvelle étude estime que notre espèce ne représente que 0.01% de la biomasse terrestre.
Comme l’explique The Guardian, les chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences donnent pour la première fois une estimation détaillée de la répartition de la biomasse terrestre. Les résultats ont montré que les plantes représentent 83% des êtres vivants sur notre planète –suivies par les bactéries (13%) et les autres êtres vivants (5%) dont les insectes, champignons et autres animaux.
«J’étais étonné de voir qu’aucun recensement détaillé global de la biodiversité n’avait été fait. Ça permet de se rendre compte du rôle dominant que joue l’humanité sur la Terre», explique Ron Milo, auteur principal du rapport publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America.
Source : Slate France, article repéré dans The Guardian par Aurélie Rodrigues
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