Ville du futur : un retour à la terre ultra high-tech

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Aujourd’hui le débat sur nos futurs est écartelé entre un mouvement écologico-radical, low-techs, « décroissant », et une idéologie du progrès high-tech. L’un est suspecté de nous renvoyer à l’âge de pierre et l’autre à réduire à terme l’homme à un nouvel esclavage. Ainsi, comme au XIXe siècle, s’affrontent un nouveau romantisme et une nouvelle rationalité.

L’Atelier international expérimental pour la cité bionumérique et le Laboratoire expérimental de la Cité des sciences et de l’industrie, réunissent les avant-gardes scientifiques, techniques et créatives low-tech et high-tech. Ils les mettent en synergie pour proposer de nouveaux cadres de vie.

Les recherches scientifiques et expérimentales qui y sont menées, hybrident les connaissances ancestrales du vivant et des êtres humains, avec les nouvelles méthodes numériques.

Nous avons inventé la macro ferme collaborative et bionumérique pour le centre de l’OIN Saclay.

Lombriculture, agriculture biologique, construction en terre ou en bois, qualité de vie, bienveillance sont hybridés avec les process robotiques, les données massives (big data), le temps réel et l’Homme augmenté.

L’iPhone et le chasseur-cueilleur

Les cités bio-numériques que nous imaginons pour le futur sont pensées pour des habitants biologiquement et historiquement chasseurs-cueilleurs et anciens nomades sédentarisés. Ces usagers sont donc low-tech-compatibles.

Source : The Conversation, Auteurs : Claire Bailly (Paysagiste, architecte, chercheure au laboratoire EVCAU, enseignante en architecture, École Nationale Supérieure d’Architecture Montpellier) et Jean Magerand (Paysagiste, architecte, chercheur au laboratoire EVCAU, directeur de thèses, Université de Mons)

Crédit photo : © Woha

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