L’Union des municipalités du Québec (UMQ) joint sa voix au gouvernement du Québec et à l’ensemble des partenaires pour demander à Ottawa de soutenir financièrement l’industrie forestière québécoise pour supporter le choc tarifaire éventuel découlant du nouveau conflit commercial Canada-États-Unis sur le bois d’œuvre. Cette déclaration a été faite aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, dans le cadre d’une conférence de presse convoquée par la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, madame Dominique Anglade, et le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, monsieur Luc Blanchette.
« L’UMQ ne ménage aucun effort dans ce dossier. Elle a un Comité sur la forêt très actif, qui réunit des mairesses et des maires directement concernés par cet enjeu. Elle est prête, comme elle le démontre aujourd’hui, à travailler avec l’ensemble des partenaires pour trouver des solutions au conflit commercial Canada-États-Unis sur le bois d’œuvre qui soient adaptées aux réalités forestières du Québec. Ce qui est en jeu, c’est l’économie de plus de 220 municipalités qui génère plus de 60 000 emplois directs sur l’ensemble du territoire québécois, et cela tant en milieu rural qu’urbain », a déclaré le maire de Saint-Félicien et membre du Comité sur la forêt de l’UMQ, monsieur Gilles Potvin.
Soulignons que vendredi dernier, les membres du conseil d’administration de l’UMQ ont adopté à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement du Canada de reconnaître les efforts réalisés par les communautés forestières du Québec dans la mise en œuvre d’un nouveau régime répondant aux règles du libre marché. L’UMQ rencontrera d’ailleurs à ce sujet la ministre du Commerce international, l’honorable Chrystia Freeland, au cours des prochaines semaines.
Rappelons que les membres du Comité sur la forêt de l’UMQ ont aussi eu l’occasion de discuter des enjeux stratégiques de ce dossier avec le négociateur en chef pour le Québec dans le dossier du bois d’œuvre, monsieur Raymond Chrétien
« Le Québec a fait un effort en se dotant d’un régime forestier qui répond adéquatement aux règles d’un libre marché demandé par les Américains, et il est impératif qu’Ottawa en tienne compte », a conclu monsieur Potvin.
Source : UMQ