Parc éolien aux Îles-de-la-Madeleine : installation d’un mât de mesure météorologique

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La Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine pourra procéder à l’installation d’un mât de mesure météorologique dans l’habitat floristique de la Dune-du-Nord. En effet, M. Germain Chevarie, député des Îles-de-la-Madeleine, a annoncé qu’une autorisation a été délivrée à l’organisme, en vertu de l’article 18 de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV).

« L’énergie éolienne fait partie des solutions envisagées pour alimenter l’archipel en électricité de manière plus écologique. Le mât de mesure nous permettra d’obtenir les données de terrain afin de déterminer si l’établissement d’un parc éolien est possible entre Pointe-aux-Loups et Grosse-Île », a déclaré M. Chevarie.

L’installation du mât de mesure météorologique permettra d’évaluer le potentiel d’un projet de parc éolien de six mégawatts. La Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine jugera par la suite si elle veut soumettre une demande d’autorisation au Ministère pour la réalisation d’un projet de parc éolien. En vertu de l’article 19 de la LEMV, un éventuel projet de parc éolien devra également faire l’objet d’une audience publique.

middelgrunden_wind_farm_2009-07-01_edit_filteredL’habitat floristique de la Dune-du-Nord, où sera installé le mât de mesure météorologique, a été créé pour la protection du corème de Conrad, un petit arbuste vivace ramifié, désigné espèce menacée depuis 2005. Toutefois, après une analyse approfondie de la demande d’autorisation pour l’installation du mât de mesure, les experts du Ministère sont d’avis que l’intégrité du milieu naturel ne sera pas menacée, étant donné la nature des travaux et l’ensemble des mesures d’atténuation prises par la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

De fait, les travaux seront temporaires puisque l’installation du mât s’échelonnera sur quatre jours seulement et la prise de mesures météorologiques, sur une période de 12 mois. Le mât sera ensuite démantelé. De plus, une faible superficie de l’habitat floristique sera touchée, soit 18 mètres carrés, et aucuns travaux ne seront effectués aux endroits spécifiques où pousse le corème de Conrad.

« C’est un projet important pour notre région et nous voulons le voir se réaliser rapidement. Toutefois, ce projet, comme tous les autres, doit suivre les étapes prescrites par nos lois et règlements, ce qui, dans ce cas-ci, inclut une consultation auprès de la population. Aujourd’hui, un premier pas important a été fait et il faut s’en réjouir », a conclu M. Chevarie.

 Source : Cabinet du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques  

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