Juin sera le mois de l’eau au Québec !

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C’est une petite victoire dont se réjouit le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) : l’eau aura son mois.

L’amendement au projet de loi 132, proposé par le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques, Sylvain Gaudreault, a été adopté cette semaine. Le ROBVQ est ravi de l’appui du ministre de l’Environnement, David Heurtel, à cette proposition.

Sensibiliser, éduquer et célébrer pour mieux préserver 

« Parler de l’eau, de son importance pour l’économie, la culture, le tourisme ; parler de ses enjeux, de ce qui la menace ; rappeler qu’elle est notre patrimoine et que nous en sommes responsables : voilà ce qu’il y a derrière cette idée de faire de juin le mois de l’eau. Et depuis le temps que nous la portons, je suis franchement heureux qu’elle se concrétise », se félicite Daniel Desgagné, président du ROBVQ.

Le Québec est privilégié par l’abondance de ses ressources en eau : un demi-million de lacs, des milliers de rivières, soit près de 10 % de son territoire. Autant de milieux dont dépend la vie sous toutes ses formes ; l’humain n’y fait pas exception. La pression sur la ressource est cependant importante et les problématiques la concernant sont nombreuses : espèces envahissantes, contamination, privatisation des rives, inondations, etc. Aussi, tout privilège s’accompagne d’une responsabilité, individuelle, mais aussi collective. « Accepter d’instituer juin, mois de l’eau, c’est déjà reconnaître ce rôle que nous avons à jouer dans la préservation de l’eau et c’est, à notre avis, un puissant message », estime Daniel Desgagné.

La proposition de désigner juin en tant que mois de l’eau, tout comme mai est le mois de l’arbre, avait d’abord pris la forme d’un projet de loi déposé par Sylvain Gaudreault, un engagement pris par le Parti Québécois à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau. Daniel Desgagné avait alors tenu un point de presse à l’Assemblée nationale. L’idée avait aussi reçu l’appui d’une quarantaine de représentants d’organismes environnementaux, du milieu de la recherche, du milieu municipal et autochtone, sous forme d’une lettre publique, rédigée par le ROBVQ.

Source : ROBVQ

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