En matière d’urbanisme, la création de la Région de Bruxelles-Capitale (1989) a été marquée par le passage d’un «ancien régime», sous lequel l’État central imposait une vision fonctionnaliste de la ville basée sur la prédominance des infrastructures de transport routier, à un «nouveau régime» animé par les idées d’embellissement, ainsi que de valorisation et de partage de l’espace public. Ainsi, avec la Région, une nouvelle génération d’urbanistes, d’architectes et de sociologues montait au créneau et repensait l’aménagement des espaces publics.
Mais les interrogations sur l’aménagement des espaces publics n’en cessèrent pas pour autant. Seul le premier pas avait été accompli, prenant la forme d’aménagements urbains résolument minimalistes. Dans un tel contexte, la question de l’ambition architecturale ne pouvait que ressurgir rapidement, notamment dans le cadre de grands projets emblématiques, tel le réaménagement de la place Flagey. Le débat voit ainsi s’affronter deux visions, l’une minimaliste, l’autre réclamant un investissement architectural fort dans l’espace public.
C’est l’émergence et la cohabitation de ces deux modèles que décrit Benoît Moritz (ULB, Faculté d’architecture La Cambre Horta), dans la dernière parution de Brussels Studies. L’occasion pour lui de retracer l’évolution des conceptions architecturales, mais aussi l’émergence de nouveaux acteurs bien décidés à prendre la gestion urbanistique bruxelloise à bras-le-corps.
Mais assiste-t-on pour autant à une mobilisation enthousiaste autour de projets de grande ampleur susceptibles d’avoir un impact sur l’ensemble de la ville ?
Une parution de plus… une revue qui fait peau neuve
Brussels Studies a été créé voilà un peu plus de quatre ans. Après 49 numéros et 16 notes de synthèse (pour les Etats généraux de Bruxelles), le projet a fait la preuve à la fois de sa viabilité scientifique et technique et de son intérêt pour les acteurs de notre Ville-Région (monde politique et associatif, presse, responsables économiques, culturels et sociaux, citoyens et communauté scientifique…).
Après quatre ans passés dans un monde de l’édition électronique qui évolue à toute allure, Brussels Studies poursuit aujourd’hui sur la voie de l’innovation.
Nous publions désormais nos textes au format ePub en plus du traditionnel pdf. L’ePub est un format ouvert, spécialement destiné à une lecture sur tablette électronique. Il permet un affichage optimal quelle que soit la taille de l’écran et une intégration multimédia poussée.
Puisqu’il est possible d’intégrer des vidéos dans un document ePub, nous avons conclu un partenariat avec le Centre Vidéo de Bruxelles (CVB) visant la réalisation de films à intégrer à certains de nos textes scientifiques. La version ePub de notre numéro 50 contient ainsi quatre capsules illustrant le propos du texte. Si vous continuez à nous lire au format pdf, vous pouvez voir les vidéos que nous publions sur notre chaîne Vimeo (en HD).
Par ailleurs, nous profitons de cette évolution majeure pour renouveler entièrement notre site Internet. Plus convivial, permettant des recherches plus aisées et intégrant des fonctions de partage, il sera notre nouvelle vitrine. Rendez-lui visite pour vous faire votre propre idée.
Dans la foulée, la maquette de notre publication au format pdf est elle aussi renouvelée, permettant une lecture désormais aussi agréable à l’écran que sur papier. Logiquement, notre infolettre suit le mouvement.
Enfin, afin de mieux communiquer avec notre lectorat, nous avons également créé une page Facebook. Plus que jamais, Brussels Studies entend exploiter les nombreuses potentialités des médias numériques, au service de la diffusion du savoir sur Bruxelles et au service de Bruxelles.
N’hésitez pas à nous faire part de votre appréciation de ces nouveautés, que nous puissions continuer à progresser et, éventuellement, remédier à l’une ou l’autre maladie de jeunesse (info@brusselsstudies.be).