Une enquête menée par CROP du 16 au 21 mars 2011 auprès de 1 000 internautes a révélé des résultats pour le moins surprenants, selon la firme de sondage. En effet, alors que la crise nucléaire sévissait au Japon, les répondants au sondage étaient d’avis que l’exploitation du gaz de schiste fût une option peu ou pas sécuritaire du tout dans une proportion de 81 %, soit un résultat comparable (80 %) à celui obtenu lorsque ces mêmes personnes ont été interrogées sur l’exploitation sécuritaire de l’énergie nucléaire.
Toujours selon ce sondage, la confiance envers l’industrie gazière et pétrolière s’est effritée, et ce, malgré le remplacement d’André Caillé par l’ex premier ministre Lucien Bouchard à la tête de l’Association pétrolière et gazière du Québec. Alors que le gouvernement du Québec fait à peine meilleure figure que l’industrie dans ce dossier, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement demeure l’acteur qui inspire le plus confiance.