Pour sa part, le sénateur Paul J. Massicotte est convaincu que le projet proposé est « très respectueux de l’environnement ». Selon lui, le sort réservé au Boisé des Hirondelles a été l’objet de beaucoup de spéculations. « Les gens voyaient un projet où il y aurait des coupes à blanc alors que ce n’est pas le cas. »
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Le sénateur Paul J. Massicotte, promoteur du projet de développement de La Futaie,
devant Catherine Mondor, porte-parole du Regroupement
de citoyens pour la sauvegarde de la forêt des Hirondelles
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Quelques citoyens ont fait remarquer qu’il pouvait y avoir apparence de conflit d’intérêts alors que la firme retenue par le promoteur, Dimension Environnement ltée, a été la même embauchée par la Ville de Saint-Bruno lors de la caractérisation du milieu naturel de la forêt. Le promoteur a donc sélectionné une deuxième firme. « SNC-Lavalin est elle aussi arrivée à la conclusion qu’il n’y a pas d’espèces menacées sur le site et que le développement domiciliaire ne poserait aucun préjudice à la nature du parc du Mont-St-Bruno », explique le sénateur Massicotte.
Une bataille régionale
Catherine Mondor, porte-parole du Regroupement de citoyens pour la sauvegarde de la forêt des Hirondelles, « croit que la présentation [de lundi soir]est une excellente propagande avec beaucoup de belles images ». « C’est un plan de lotissement à la saveur des années 70 qui est en contradiction avec le plan d’aménagement du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal », ajoute-t-elle.
Selon Mme Mondor, des études ont démontré que d’ici 24 ans, si l’on ne fait rien dans la grande région métropolitaine, nous allons perdre toutes les forêts privées. « Cette bataille n’est pas juste une bataille de Saint-Bruno, mais une bataille régionale. Nous allons tout faire pour préserver le maximum d’arbres de cette forêt. Si nous ne sommes pas capables de convaincre ni le promoteur, ni la ville, nous allons tenter de convaincre le gouvernement d’agir. »
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