Par Maude Prud’homme
Mots-clés: Occupy COP17, Université Kwazullu Natal, 99%, ONU
Inspirés par Occupy Wall Street et s’inscrivant dans l’élan qui soutient encore des centaines d’occupations de par le monde, des indigné-e-s dénoncent la concentration des décisions quant aux mesures à prendre relativement aux changements climatiques lors de la 17e rencontre des parties, la CdP17. «Au cours des 16 dernières années, une réponse sensée à une culture non soutenable n’a pas été trouvée», peut-on lire sur leur site web.
L’ancien ambassadeur bolivien Pablo Solon qui était présent affirme «qu’ayant été à l'intérieur des négociations de l’ONU pendant plusieurs années, ce sont plutôt des assemblées comme celles-ci qui doivent avoir lieu à travers le monde».
Plusieurs occupant(e)s affirment que les besoins des 99% de la population ne sont pas pris en compte dans les déclarations. Ils ajoutent que les pourparlers ont été corrompus par les grandes multinationales, comme en témoigne ce rapport fraichement publié par l'Institut Polaris d'Ottawa. Cette critique rejoint grandement le point de vue des militant-e-s qui prennent part à la rencontre citoyenne parallèle, C17, qui se tien à l'Université de Kwazulu Natal.
Occupy COP17 compte se réunir chaque jour afin de planifier des actions et générer des rencontres porteuses de changements.
Pour en savoir plus:
http://occupycop17.org
http://www.c17.org.za/