La Ville de Québec adopte son Plan de mobilité durable

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La Ville de Québec a présenté hier le Plan de mobilité durable qui vise à faire de Québec, d’ici les 20 prochaines années, une région où l’aménagement du territoire sera intégré aux modes de transport et dont la population privilégiera les modes de déplacement actifs et collectifs ainsi que l’automobile.
 
Présidé par le maire de Québec, M. Régis Labeaume, le groupe de travail sur la mobilité durable formule dans son rapport près de 70 recommandations. Celles-ci orienteront les stratégies et les moyens d’action de la Ville de Québec en matière d’urbanisme et de transport.

Le groupe de travail recommande entre autres d’offrir plusieurs types d’habitation aux familles, de développer de nouveaux quartiers comme les écoquartiers, d’aménager les espaces libres et sous-utilisés, de densifier le long des grandes artères, de stimuler le développement de nouveaux concepts de résidences unifamiliales et bifamiliales et de proposer des logements pour répondre aux diverses générations. Toutes ces recommandations devront se faire dans le respect du périmètre urbain, car la Ville souhaite mettre fin à l’étalement de son territoire.
 
Par ailleurs, le projet de tramway fera l’objet d’une étude de faisabilité. À cet effet, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) lancera prochainement des appels d’offres afin de réaliser cette étude pour définir le projet et déterminer la solution la plus indiquée. De plus, cette étude traitera des phases d’implantation, du mode de réalisation ainsi que du financement. Elle s’étalera sur 27 mois et coûtera entre 3,5 M$ et 5 M$. Le ministère des Transports du Québec assumera les coûts de cette étude.
 
Le Plan de mobilité durable préconise également l'amélioration du transport en commun. Il propose de mettre en place un système intégré de transport public composé de quatre réseaux complémentaires : un réseau à haut niveau de service, un réseau 15/30, un réseau rapide et un réseau de proximité.
 
La Ville poursuivra aussi la mise en œuvre de son Plan directeur du réseau cyclable afin de tripler la part modale du vélo en 10 ans et de doubler le kilométrage de voies cyclables existantes, portant sa longueur totale à 615 km.

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