Montréal intensifie la lutte contre l’agrile du frêne et en appelle à la collaboration citoyenne

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Le vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable du développement durable, de l’environnement et des parcs, M. Alan DeSousa, a présenté aujourd’hui le Plan d’action montréalais pour la lutte contre l’agrile du frêne, dont les mesures s’échelonnent jusqu’en 2015. La découverte à Montréal de l’agrile du frêne, un insecte ravageur originaire d’Asie qui détruit cette essence d’arbres, est le résultat d’un programme de dépistage hâtif mis en place dès 2009.

« Depuis la découverte de l’agrile du frêne sur notre territoire, le principal défi auquel Montréal doit faire face est de protéger notre forêt urbaine, dont 20 % des arbres répertoriés sur le domaine public sont des frênes. Nous avons déjà pris des mesures intensives de détection sur le territoire montréalais. Nous présentons aujourd’hui de nouvelles mesures qui visent à ralentir davantage l’infestation », a déclaré M. DeSousa.

 

Quoi faire avec les branches et résidus de bois ?

En vertu d’un arrêté ministériel permettant à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) de règlementer le transport des branches et résidus de bois sur l’île, d’importantes mesures doivent être prises quant à leur disposition dans le cadre des collectes partout à Montréal. Ainsi, afin de réduire le risque de dispersion de l’agrile sur et à l’extérieur de l’île, les branches d'arbres (toutes essences confondues) doivent désormais être déposées à part des autres résidus verts et ne pourront faire partie de la collecte de déchets. Les branches doivent être rassemblées en paquets par les citoyens, et déposées en bordure de rue. Les citoyens doivent composer le 311 lorsqu’ils ont des branches à faire déchiqueter. Conformément aux normes de l'ACIA, les arrondissements les déchiquèteront et disposeront ensuite des copeaux.

« La collaboration citoyenne est plus que précieuse, elle est nécessaire! Si nous n’agissons pas rapidement et avec vigilance, nous risquons de perdre nos frênes sur un horizon de 10 à 15 ans. Comme nous sommes en période de grand nettoyage du printemps et que celui-ci apporte son lot de branches, nous demandons à la population de s’informer auprès de leur arrondissement sur la façon de s’en départir de façon à maintenir notre forêt urbaine en santé », a ajouté M. DeSousa.

 

Un plan d’action responsable

Par ailleurs, la Ville de Montréal vient d’adopter un plan d’action qui prévoit la poursuite en continu des activités de dépistage. Il s’agit de la pierre angulaire sur laquelle reposent toutes les stratégies d’interventions visant à ralentir l’insecte, et permet aussi d’en suivre l’évolution pour adopter les niveaux d’interventions les plus appropriés.

La Ville prévoit également l’abattage sélectif des frênes atteints par l’agrile. À ce jour, une quinzaine de frênes ont été abattus puisqu’ils étaient atteints et risquaient d’infester les frênes avoisinants. Ces abattages visent à réduire les populations d’insectes ravageurs pour contenir les foyers d’infestation et ralentir la dispersion de l’insecte.

Par ailleurs, la Ville traitera les frênes situés autour des frênes infestés à l’aide de TreeAzin, un biopesticide sans danger pour la santé humaine et animale et à faible impact sur l’environnement. Ce traitement vise à éliminer la prochaine génération de l’insecte. Au cours des prochains mois, près de 800 frênes seront traités.

D'autres mesures du plan d'action son prévues comme l'élaboration d'un programme de plantation pour le remplacement des frênes abattus, la formation d'intervenants sur les techniques de dépistage et d’intervention, et le soutien à la recherche pour le développement de nouvelles techniques de dépistage et de contrôle de l’agrile du frêne.

Pour plus d’information sur l’agrile du frêne, les Montréalais peuvent visiter le www.ville.montreal.qc.ca/agrile.

 

Source: Ville de Montréal

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