Par Marie-Eve Cloutier
Mots-clés : Conseil des ministres, Gouvernement du Québec, environnement, ressources naturelles, agriculture, transport
La plupart des groupes environnementaux se réjouissent de la nomination du conseil des ministres de Pauline Marois. La première ministre au Québec sera entre autres entourée de Daniel Breton en tant que ministre de l’Environnement, de Martine Ouellet au ministère des Ressources naturelles, de François Gendron à l’Agriculture et de Sylvain Gaudreault comme ministre des Transports, a-t-on appris hier. L’environnement sera enfin remis à l’ordre du jour « après plusieurs années de négligence », selon Nicolas Mainville, directeur de Greenpeace au Québec.
Un cabinet plus vert« Les défis auxquels font face ces nouveaux ministres (Martine Ouellet et Daniel Breton) sont presque aussi grands que les attentes de la population québécoise face à une saine gestion de nos ressources naturelles et à la protection de notre environnement », a indiqué M. Mainville par voix de communiqué. Avec Scott McKay comme adjoint parlementaire de Daniel Breton, le trio Breton-McKay-Ouellet est « un est un gage de succès pour la protection de l’environnement, pour l’indépendance énergétique du Québec et pour une gestion responsable des ressources naturelles », a fait valoir l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA). Le président de l’AQLPA, André Bélisle, a ajouté que ces trois candidats« ont toutes les compétences nécessaires pour faire en sorte que ces domaines deviennent sources de développement environnemental, social et économique durables pour le bien de tous les Québécoises et Québécois. » Se réjouissant de la nomination des nouveaux ministres des Ressources naturelles et de l’Environnement, la Coalition Québec meilleure mine croit que « ces nominations indiquent clairement une volonté de changement de la part da nouvelle première ministre du Québec, Mme Pauline Marois. »
Engagements et enjeuxTout en saluant la nomination de nouveau Conseil des ministres du gouvernement du Parti québécois, Équiterre tient à rappeler quelques-uns des engagements que le PQ a pris durant la campagne électorale ainsi que les enjeux qu’il a jugés prioritaires. « Le Parti Québécois s’est engagé à améliorer de façon importante le transport en commun notamment en refusant d’aller de l’avant avec de nouveaux projets routiers superflus, mais en priorisant l’électrification du réseau de transport, le développement du réseau existant et en augmentant son financement. », a évoqué Sidney Ribaux, directeur général d’Équiterre. TRANSIT, l’Alliance pour le financement des transports collectifs au Québec, invite d’ailleurs le nouveau ministre des Transports et des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, à se pencher rapidement sur la problématique du sous-financement chronique des transports collectifs au Québec.
Des attentes élevées« […] Les attentes des agriculteurs de chez nous étaient hautes quant à l’importance que jouerait le nouveau ministre de l’Agriculture au sein de ce gouvernement. En nommant un ministre d’expérience comme M. Gendron et en lui confiant également la fonction de vice-premier ministre, Mme Marois reconnaît le rôle prépondérant qu’occupe le secteur agricole pour l’économie du Québec », a déclaré le président de l’Union des producteurs agricoles, M. Marcel Groleau. Pour l’UPA, la composition du nouveau conseil des ministres permet d’envisager positivement les solutions à venir pour relever les défis sociaux et économiques du Québec.
Source: GaïaPresse |