Qu’allez-vous faire quand vous assisterez à une augmentation effarante de malades se présentant à l’urgence en manifestant tous les symptômes d’une crise cardiaque, doublés de terribles maux de tête?
Forts de vos connaissances, vous placerez ces gens en observation, en les branchant à divers appareils qui démontreront des diagrammes étranges, auxquels vous ne comprendrez rien.
Comme ces patients souffriront d’une tension artérielle anormalement élevée, vous leur administrerez des médicaments « coup de fouet » afin d’obtenir une normalisation de ladite tension et contrer l’horrible mal de tête qui semblera avoir augmenté en puissance depuis leur admission.
Docilement, ces souffrants resteront immobiles sur leur civière mais vous remarquerez que la tension, au lieu de baisser et de se stabiliser, continuera de monter. Les électrocardiogrammes exposeront des anomalies que vous finirez par retrouver chez de nouveaux patients affolés.
Vous réclamerez de plus en plus d’examens qui, bien qu’ils paraissent à la société comme gratuits, coûteront beaucoup de sous à l’état.
Bientôt, vous annoncerez à ces nouveaux patients qu’ils souffrent d’anomalies cardiaques et de diabète et que leur taux de cholestérol est trop élevé. Ces malades vous regarderont tout surpris de ces résultats car, jusqu’alors, ils étaient en parfaite santé. Vous prescrirez de la médication contre l’hypertension et le mauvais cholestérol, assurant que les maux de tête disparaîtront avec la stabilisation de leur tension artérielle.
La majorité des coûts de ces médicaments seront absorbés par les assurances qui, voyant les réclamations augmenter de façon catastrophique, se tourneront vers l’état pour demander plus d’allocations. L’état se tournera ensuite vers nous, les citoyens, pour nous réclamer les sous manquants.
Vos malades réagiront à toute cette médication. Non seulement, leur tension artérielle ne se stabilisera pas mais ces patients reviendront vers vous en présentant divers problèmes cutanés, étranges eux aussi : un mélange d’eczéma, de psoriasis et de plaques ayant l’aspect de brûlures, tout cela débutant sur les doigts pour ensuite, se répandre sur tout le corps.
Dépassés, vous prescrirez d’autres médications comme des crèmes à base de cortisone et toutes les nouveautés que vous voudrez faire essayer.
On ne sait jamais… ça pourrait aller.
Qu’allez-vous faire quand vous constaterez que rien ne fonctionne? J’espère que, bien avant ce moment, vous vous poserez des questions… et les bonnes. Qu’ont en commun tous ces patients? Pourquoi les médicaments semblent impuissants à améliorer la situation? Que puis-je faire pour honorer mon serment d’Hippocrate ?
Réponse à la première question : Un compteur intelligent qu’Hydro Québec leur a gentiment installé en proclamant que les ondes électromagnétiques qui s’en dégagent sont bien en-dessous des normes recommandées par Santé Canada. Voilà!
Mais, il y a un gros hic…
Les normes recommandées par Santé Canada se basent sur les effets thermiques uniquement.
Autrement dit, le niveau recommandé par Santé Canada est situé sous le niveau requis pour nous faire cuire quand on se tient devant une source d’émissions d’ondes électromagnétiques. Est-ce suffisant pour déclarer ces ondes inoffensives? Qu’en est-il des effets biologiques? Que font ces ondes aux cellules vivantes?
Peut-être ne savez-vous pas que bien des études menées par des chercheurs indépendants démontrent les effets néfastes des ondes électromagnétiques sur le vivant? Peut-être ne savez-vous pas aussi que les études attestant la non dangerosité de ces ondes ont été menées par des équipes à la solde des grandes compagnies de télécommunication, qui elles, n’ont aucun bénéfice à retirer d’une investigation démontrant le contraire.
Réponse à la seconde question : Tant que le patient sera branché à tout équipement électrique ou électromagnétique, son état de santé empirera. Idéalement, il faudra le soigner à l’intérieur d’une cage de Faraday afin qu’aucune onde électromagnétique ne puisse l’atteindre. Il faut aussi retenir que beaucoup d’examens faits à l’intérieur d’un hôpital (prises de sang, prise de la tension artérielle, etc…) en présence d’ondes électromagnétiques, présentent des résultats faussés par ces mêmes ondes. Ces faux résultats mènent à des diagnostics erronés.
Réponse à la troisième question : Si la situation décrite plus haut éveille des souvenirs, parlez! Faites connaître ces dangers à la population en vérifiant d’abord leur environnement.
Écoutez ce que disent vos patients électrosensibles, ne les envoyez pas en psychiatrie, comme c’est arrivé à certains d’entre nous.
Posez des questions : Ont-ils un compteur intelligent ou digital, un Wi-fi, un cellulaire, un téléphone DECT? Sont-ils accro à tous les gadgets sans fil?
Visionnez le film « Les sacrifiés des ondes » dans lequel plusieurs médecins et d’éminents professeurs, dont un prix Nobel de physique, parlent de la toxicité des ondes électromagnétiques.
Pourquoi est-ce que je vous écris tout cela?
Hydro Québec m’a installé un compteur Centron de Itron, un compteur digital un peu moins performant que le compteur intelligent mais combien néfaste pour ma santé et celle de mon fils. Tout ce qui a été décrit plus haut m’est arrivé. Aujourd’hui, je ne peux plus sortir de chez moi sans souffrir atrocement car je ressens les ondes dégagées par les Wi-Fi, par les antennes de télécommunication, par les cellulaires, par les téléphones DECT. Mon fils est également affecté au point qu’il doit se rendre à l’école avec un vêtement spécial, le mettant à l’abri des ondes électromagnétiques. S’il l’oublie, il éprouve de violentes migraines, a des nausées et des vomissements et saigne du nez.
Je sais qu’à vous, médecins, on vous a donné beaucoup de savoir mais gardez votre esprit ouvert. Le monde a changé et ça n’est pas de médicaments dont il a besoin.
À vous, personnel infirmier, qui évoluez dans un environnement hautement électromagnétique et qui « sentez » peut-être ces ondes, alertez les autorités sans éprouver la peur de perdre votre emploi.
Médecins, infirmiers et infirmières, je m’adresse à vous. Plusieurs d’entre vous ont déjà eu des cas tels que décrits plus haut. Levez-vous et parlez! Il faut que cesse ce maintien du peuple dans l’ignorance des dangers qui le menacent. Il faut nous lever tous ensemble et agir pour notre bien-être et pour celui de nos enfants.
Vous, lecteurs, maintenant que vous avez lu ceci, qu’attendrez-vous pour réagir face aux dangers réels qui menacent votre santé et votre bien-être? Que ferez-vous lorsque vous vous trouverez face aux coûts énormes qu’engendrera cette épidémie et qui ne manqueront pas de rejaillir jusque dans votre budget personnel? Il est grand temps d’agir en contactant la Coalition Québécoise de la Lutte contre la Pollution Électromagnétique ( www.cqlpe.ca )
Dominique Brillon, une électrohypersensible de Québec
