Par Catherine Gauthier
Mots-clés : COP18, Doha, Qatar, Nations Unies, Convention-cadre des Nations sur les changements climatiques, climat, présidence, jeunesse, jeune, société civile
Le président est arrivé avec une dizaine de minutes de retard, mais avec un grand enthousiasme pour rencontrer les délégués de la jeunesse internationale. Il a partagé son passé d’étudiant avant de répondre aux questions que les jeunes lui avaient préalablement soumises. Une jeune femme qatarie a demandé à M. Abdullah Bin Hamad Al-Attiyah comment il voyait son rôle dans le processus de négiciations sur le climat. Le président a expliqué qu’« en tant que président, [il]devait être neutre et être là pour tous ». Pour lui, son rôle est d’amener toutes les différentes parties à un compromis, un objectif pour le moins ambitieux. Puis, ce fut au tour d’une Albertaine de questionner le président sur ses attentes quant à la conférence de Doha. Il a écarté l’échec des négociations parce qu’il se disait optimiste. Il a conseillé, en s’adressant aux jeunes dans la salle, de « cesser de blâmer [les parties]et de travailler ensemble ». Quant à Leehi Yona, une étudiante montréalaise, elle a posé une question sur le rôle des femmes dans la lutte aux changements climatiques et la façon dont le Qatar supporte les femmes à ce niveau. Le président a répondu qu’il supportait et reconnaissait la place des femmes et que tous les pays le faisaient également.
D’abord une image ?Enfin, on peut se demander si le Qatar ne souhaitait pas uniquement se donner une bonne image en acceptant de rencontrer les jeunes à la conférence. Le président a conclut que nous devrions tous supporter les jeunes, alors que les règles encadrant la participation de la jeunesse et leurs actions se sont resserrées à Doha.
Source: GaïaPresse |