Par Marie-Eve Cloutier
Mots-clés : Industrie forestière, emplois, Association technique des pâtes et papiers du Canada, Vision 2020
La dernière crise économique a causé du tort à l’industrie forestière canadienne. Aujourd’hui, ce secteur prend du mieux et pour preuve, on prévoit l’embauche de près de 60 000 travailleurs d’ici 2020 afin d’accélérer entre autres le renouvellement de l’industrie.
Une première foire de l’emploiPour une première fois depuis 2008, une Foire de l’emploi de l’industrie des produits forestiers est organisée à Montréal les 5 et 6 février prochain par la PAPTAC – l’Association technique des pâtes et papiers du Canada – dans le cadre de PaperWeek Canada, la semaine annuelle du papier. « Nous sommes à la recherche de tout type de métier, soit des mécaniciens-monteurs, des électriciens, des ingénieurs, du personnel de vente, des conducteurs de camions, des forestiers, des chimistes, etc. Sur les 60 000 emplois à combler, 40 000 sont des départs à la retraite et 20 000 sont de nouveaux postes », explique Robert Laroque, directeur de l’Association des produits forestiers du Canada (APFC).
Un secteur en pleine transformation« L’industrie canadienne des produits forestiers est en mouvement », fait valoir David Lindsay, président et chef de la direction de l’APFC. « Le secteur ouvre la voie vers un avenir brillant, vert et caractérisé par la croissance », peut-on lire dans un communiqué. Dans le cadre de son programme Vision2020, l’industrie canadienne des produits forestiers dit souhaiter faire tourner la nouvelle économie du Canada en étant écologique, innovatrice et ouverte sur le monde. « On souhaite réduire notre impact environnemental de 35 % et améliorer la gestion des forêts, notamment en vertu de l’Entente sur la forêt boréale canadienne », prévoit Robert Laroque. L’industrie des produits forestiers estime avoir réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 60 % depuis 1990.
Atteindre de nouveaux marchésGrâce aux innovations et au développement des marchés, le secteur forestier canadien espère également générer 20 milliards de dollars de plus en activités économiques. « Typiquement, on connaît l’industrie pour la production de bois d’œuvre et de pâtes et papiers. Mais aujourd’hui, on tend à se diversifier du côté des biotechnologies. Par exemple, à Windsor, en Ontario, il existe une usine de démonstration de nanocellulose cristalline, une première du genre dans le monde », fait savoir Robert Laroque. « La technologie existe, il ne reste qu’à tenter de percer le marché », ajoute-t-il.
Source: GaïaPresse
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