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Le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ) se réjouit de la nouvelle norme lancée hier par le Bureau de normalisation du Québec en collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec. Cette norme vise à contrer la formation d’îlots de chaleurs urbains causés par les aires de stationnement et constitue un outil de gestion de la mobilité, d’aménagement durable et d’adaptation aux changements climatiques.
Pour le RNCREQ, cette norme permet de s’attaquer à une problématique environnementale qui ne fait que s’aggraver avec les changements climatiques. En effet, la très grande majorité des espaces de stationnement sont simplement recouverts d’asphalte, créant des espaces urbains imperméables, sans aucune verdure, favorisant le ruissellement de l’eau, la dégradation de la qualité de l’air et les îlots de chaleur urbains. Ces derniers ont de nombreux impacts négatifs sur la santé des personnes : malaise général, difficultés respiratoires, épuisement, coups et crampes de chaleur, voire décès. Les îlots de chaleur urbains modifient en outre les caractéristiques thermiques à l’intérieur des bâtiments, surtout là où il n’y a pas de systèmes de climatisation ou de ventilation1.
Lancée aujourd’hui par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), la norme « 3019-190, Lutte aux ilots de chaleur urbains – aménagement des aires de stationnement » propose des mesures pour prévenir et atténuer les effets des îlots de chaleur urbains. Pour Philippe Bourke, directeur général du RNCREQ, « la norme représente un outil qui va contribuer à mettre en place les changements d’aménagement nécessaires pour répondre aux problématiques de mobilité durable, de santé publique et d’adaptation aux changements climatiques. Il est important que les municipalités partout au Québec s’inspirent de cette norme pour réglementer rapidement en ce sens.»
Source: RNCREQ