Boisé au sud du secteur Saint-Athanase, au nord du ruisseau de la Barbotte. Photo de Stéphanie Tsujio, Stef&Stef photographie – Tous droits résérvés |
La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est maintenant propriétaire de 41% des terrains identifiés au plan de conservation des milieux naturels et ce, pour le bénéfice de la collectivité.
Engagée concrètement dans la protection des milieux naturels, la Ville a multiplié les actions en ce sens au cours des deux dernières années pour atteindre ce bilan fort positif : 69,2 ha de terrains ont ainsi été acquis sur les 171 ha à acquérir dans le cadre du plan de conservation. Rappelons que le plan de conservation vise la protection perpétuelle de nombreux milieux naturels situés en zone blanche qui, jusqu’en 2009, étaient soumis à de fortes pressions de développement.
À ce jour, la Ville a consacré près de 6 M$ pour l’acquisition de milieux naturels. Le financement est assuré, entres autres, par un règlement d’emprunt de 30 M$, ainsi que par divers mécanismes de financement mettant à contribution les promoteurs, ainsi que tous les citoyens. Ces terrains ont été acquis dans le cadre de négociations de gré à gré avec chacun des propriétaires et ce, sans l’adoption d’une loi privée. En fait, la loi privée serait un outil, parmi tant d’autres, pour faciliter le financement de ces acquisitions. Pour le maire suppléant Yvan Berthelot, le travail de négociation des gestionnaires municipaux est exemplaire : « Ce pourcentage élevé d’acquisition, dans un court laps de temps, vient prouver que l’absence d’une loi privée ne met aucunement en péril le plan de conservation des milieux naturels ».
Par ailleurs, la Conseil municipal, par voie de résolution, a entamé hier soir des procédures d’expropriation de deux parcelles de grande superficie qui sont identifiées dans le plan de conservation des milieux naturels. L’une d’elles est située dans le secteur Saint-Luc, du côté est de l’autoroute 35 alors que l’autre est située dans le secteur Saint-Jean, du côté nord du chemin des Carrières, à proximité du quartier résidentiel de la Canadienne. Dans ces deux cas, les négociations de gré à gré n’ont pas porté fruit et la localisation stratégique de ces boisés a convaincu le conseil municipal du bien-fondé de ces procédures. Au terme de ces expropriations, la Ville aura acquis plus de 50% des terrains de son plan de conservation.
L’enjeu de la protection des derniers milieux naturels sur le territoire qui, doit-on le rappeler, est constitué à 73% de terres agricoles, est pris très au sérieux par l’administration municipale. Les actions de conservation entreprises par la Ville vont au-delà du plan de conservation. Des démarches de protection se sont récemment étendues à la zone agricole et des stratégies de conservation volontaires s’élaborent en collaboration avec les propriétaires de forêts privées.
Source: Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu