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Le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, a tenu une séance de travail vendredi dernier avec des partenaires de la filière bioalimentaire pour leur présenter les grandes lignes de la politique de souveraineté alimentaire, à laquelle le ministre travaille actuellement.
« À peine six mois après mon arrivée en poste, je suis très heureux du nouveau pas franchi aujourd'hui vers la future politique. Je suis aussi très heureux des discussions qui se sont déroulées. Elles ont été très constructives et animées. Je me réjouis de constater que nos partenaires adhèrent aux grands axes de la politique et qu'ils partagent notre volonté de passer rapidement à l'action. C'est important pour nous de travailler en concertation avec le milieu. Il nous reste maintenant à bonifier le projet de politique en tenant compte de leurs précieux commentaires », a expliqué le ministre.
« Bien entendu, notre politique de souveraineté alimentaire prend en considération le contexte québécois, que ce soit sur le plan social, économique ou environnemental. À cet égard, l'alimentation, qui est un besoin essentiel, doit être reconnue pour sa fonction économique, mais elle doit aussi être considérée comme un mode d'expression de nos valeurs, de notre culture et de notre identité québécoise », a précisé M. Gendron.
« Emprunter la voie de la souveraineté alimentaire est avantageux sous plusieurs aspects. C'est d'abord se doter d'outils qui permettront à notre secteur bioalimentaire de s'épanouir pleinement. C'est aussi faire en sorte qu'il rayonne sur les marchés étrangers tout en répondant aux besoins de la population du Québec, pour lui assurer un approvisionnement d'aliments de qualité à juste prix. Il s'agit d'une condition essentielle pour attirer et favoriser une relève dynamique. Enfin, c'est permettre à ce secteur de bien jouer son rôle dans la création d'emplois et l'occupation dynamique du territoire québécois », a conclu le ministre.
Source: Gouvernement du Québec