Photo tirée du site http://www.mddefp.gouv.qc.ca |
L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) n’est pas surprise des résultats de la mise en œuvre du Plan d’action de lutte contre les changements climatiques (PACC) 2006-2012, dévoilés dans le Sixième bilan de la mise œuvre du plan d’action 2006-2012 sur les changements climatiques dévoilé en catimini et critiqué vivement par Greenpeace ainsi que par le journaliste de La Presse, Paul Journet dans un article publié hier.
L’AQLPA et la Coalition Québec Kyoto ont d’ailleurs dénoncé à plusieurs reprises depuis 2006, bon nombre des objectifs, moyens ainsi que mesures de contrôle et de suivi du PACC comme n’étant qu’un écran de fumée. « L’AQLPA blâme le gouvernement Charest pour avoir joué la comédie sur Kyoto au frais des contribuables » déclare André Bélisle, président.
De plus, comme souligné par le Commissaire au Développement durable en mai 2012, ces dépenses ont été faites dans un contexte obscur sans reddition de comptes permettant de mesurer la progression des résultats. On se retrouve donc aujourd’hui avec un lourd rattrapage pour l’atteinte de l’objectif de base qu’était celui du protocole de Kyoto. Nous sommes devant l’héritage d’années de faux efforts et dizaines de millions de dollars envolés en fumée… « L’AQLPA lance un reproche aux écologistes qui ont couvert ce fiasco et qui ont endormi la population en faisant croire à des actions valables alors qu’il n’y en avait manifestement pas suffisamment pour respecter nos engagements » poursuit André Bélisle.
« Le gouvernement actuel devra donc prendre des bouchées doubles pour atteindre l’objectif de réduction des GES de 25% en 2020 sous le niveau de 1990. Les actions retenues doivent présenter des objectifs ambitieux réalistes et comprendre des mesures de suivi transparentes » conclut André Bélisle.
Source: AQLPA