Fonds Cycle Capital III : un outil fondamental de l’économie verte

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Par Boualem Hadjouti



 
Photo de MiniMegamanZero – Wikipedia commons

Annoncée en grande pompe au début de juillet, la création du Fonds d’investissement cycle capital management III n’a pas laissé indifférent le président et chef de la direction d’Écotech Québec Denis Leclerc.

« Nous applaudissons l'arrivée de ce nouveau Fonds, car il répond à un besoin de la chaîne de financement des technologies propres » indique le premier responsable d’Écotech Québec, qui réunit la grappe des technologies propres.

 

Pour M. Leclerc, il est clair que les Fonds participent au développement économie de la province et permettent aux entreprises de croître plus rapidement. « Ils ont créé un mouvement irréversible en faveur des technologies propres au Québec, une condition sine qua none à l’économie verte. »

Le Fonds cycle capital management III, créé en 2009, va soutenir les entreprises activent dans la recherche des technologies propres. Il est doté d’une enveloppe financière de 103 millions de dollars (M $). Le gouvernement Marois lui donne un sérieux coup de main en contribuant une somme 50 M $.

 

Des revenus environnementaux de 8,1 G$ 

Les secteurs de l’efficacité énergétique, de l’agriculture et de la chimie verte, des applications industrielles, du transport, des énergies et carburants propres et de la valorisation des matières résiduelles bénéficieront de l’apport financier du fonds.

 

« Le Fonds choisira les entreprises selon des critères en lien avec la qualité des marchés, la robustesse de la propriété intellectuelle, la qualité des équipes de gestion et la capacité à se déployer », a indiqué par courriel, un porte-parole de Cycle Capital Management, en réponse à une question de GaiaPresse.

 

Selon l’Institut de la statistique du Québec, en 2011, on comptait environ 1 460 entreprises ayant des revenus environnementaux de 8,1 milliards (G) $. Plus de 500 entreprises (35 %) ont dépensé 127 M $ en recherche et développement.

 

C’est une preuve, souligne M. Leclerc, que le Québec a amorcé le virage vers une économie verte.   
 

65 M $ d’investissements  

Mais la province doit redoubler d’efforts pour maintenir la cadence, renchérit M. Leclerc.

Car le Québec fait face à une concurrence rude. « Plusieurs régions du monde investissent massivement, notamment la France qui vient d'annoncer des montants considérables, pour la « transition écologique », dit le directeur général d’Écotech.

Les impacts de ce genre d’appui se traduiront par la création d’emplois, la croissance des entreprises, l’augmentation des exportations de ces dernières et le rayonnement accru des compétences de nos entreprises à l’échelle mondiale, anticipe notre interlocuteur.

 

Au mois de juin dernier, Cycle Capital management totalisait des investissements dans 15  projets de commercialisation de technologies vertes. « Le montant total investi est de 65 M $, ce qui a permis de maintenir ou de créer 571 emplois », nous a écrit Cycle Capital Management.

Les entreprises du secteur des technologies vertes peuvent aussi compter sur l’apport du gouvernement qui va déposer à nouveau, au début de l’automne, une seconde version de sa Politique industrielle du Québec. Celle-ci prévoit une enveloppe de 200 M $, répartie dans toutes les régions.

La volonté de passer finalement à une économie écologique semble donc prendre racine, lentement mais sûrement.

 

Source: GaïaPresse

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