Technopole Angus : devenir une référence recherchée pour sa qualité de vie

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Par Marina Tymofieva


Mots-clés : Technopôle Angus, aménagement urbain, développement durable

 

 

La Société de développement Angus (SDA) entame une nouvelle phase de développement du Technopôle Angus en misant encore plus sur un équilibre entre le social, l’économie et l’environnement.

Au total, il s’agit de transformer des terrains encore vacants d’une superficie d’environ 11 terrains de football, en faisant cohabiter et interagir espaces publics et bureaux, commerces et logements. Ce projet de développement mise sur la création d’un lieu qui s’enorgueillira d’être une référence en matière de développement économique local.

 

De la fermeture des Shops Angus, en 1992, à aujourd’hui, le site s’est transformé radicalement.  Aujourd’hui, 50 % des terrains acquis du Canadian Pacifique par la SDA sont développés. Plus de cinquante entreprises y sont installées, 2 200 personnes y travaillent, l’économie sociale côtoie l’économie privée et un quartier résidentiel fait l’envie de bien des voisins.

 

''Le plan d’aménagement que nous proposons est ambitieux, mais réaliste : il vise à créer un milieu de vie mixte, orienté sur l’emploi, animé en tout temps et soucieux du développement durable'', affirme Christian Yaccarini, PDG de la Société de développement Angus. L’intégration de différentes technologies environnementales d’avant-garde qui dépasseront les normes en vigueur dans le bâtiment durable est l’une des priorités du projet.

 

Développement durable, au cœur des préoccupations

Le projet n’est pas peu ambitieux. Il aspire à devenir une référence en développement durable au niveau mondial. L’objectif est non seulement d’intégrer, mais aussi de dépasser les normes LEED et de mettre en place un espace le plus autonome possible par rapport à l’énergie, à l’eau, aux déchets, à l’accessibilité des services de proximité et au transport en commun. Quant à l’aménagement du territoire, la hauteur de l’ensemble des édifices respectera celle permise par la règlementation actuelle, soit 20 mètres (hauteur du Locoshop Angus). La vue sur le mont Royal et l’ensoleillement des bâtiments existants seront protégés.

Les habitants et visiteurs pourront ainsi combler l’ensemble de leurs besoins quotidiens à même leur quartier, facilitant ainsi qu’il réduise leur empreinte écologique. La gestion de l’énergie et des déchets est planifiée à l’échelle du quartier. Par exemple, en plus d’avoir des bâtiments énergétiquement efficaces, ils s’échangeront chaleur, froid et électricité pour minimiser l’impact sur l’environnement et à long terme, éventuellement générer des bénéfices.

 

L’emploi et l’insertion sociale comme priorité

L’emploi est le moteur du redéveloppement des Shops Angus. Environ 30 000 pieds carrés seront consacrés à différents commerces (cafés, restaurants, brasserie, etc.) qui, potentiellement, génèreront 150 emplois.

Le projet veut créer un milieu de vie stimulant pour attirer des employeurs de qualité. L’intégration économique et sociale demeure une priorité et la place faite aux entreprises d’économie sociale et d’insertion continuera à prendre de l’expansion.

Les délais de réalisation de ce projet restent toutefois méconnus. ''C'est certain que ce ne sera pas fait d'un coup et que nous allons devoir développer par phase. Mais chacune de ces phases sera mixte. Pas question de faire le bureau et ensuite le logement, ou vice versa. On a pris 15 ans à développer la moitié du site, mais avec l'expérience que nous avons acquise et le volet résidentiel, nous serons en mesure d'accélérer le développement'', conclut Christian Yaccarini.

 

Source: GaïaPresse

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