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Le député de Mégantic et-parole de l'opposition officielle en matière de Faune, de Parcs et de Transport des matières dangereuses, monsieur Ghislain Bolduc, et le porte-parole de l'opposition officielle en matière de Développement durable et d'Environnement, monsieur Gerry Sklavounos, s'inquiètent de l'inaction du ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, monsieur Yves-François Blanchet, dans les travaux de décontamination à la suite de la tragédie du 6 juillet dernier à Lac-Mégantic. Rappelons que nous savons depuis quelques semaines que ces travaux sont inefficaces et, depuis ce matin, que la rivière Chaudière et le lac Mégantic sont fortement contaminés.
« Quatre mois après le déraillement du train, le ministre Blanchet dort toujours au gaz. J'ai pourtant tenté de le sensibiliser à la situation en lui indiquant à maintes reprises que les travaux de décontamination n'éliminent aucunement la pollution et en lui envoyant une lettre qui lui demande de s'occuper, le plus rapidement possible, des pertes d'argent et d'efficacité. Aujourd'hui, j'ai questionné à nouveau le ministre Blanchet à l'Assemblée nationale sur les informations qui ont été dévoilées par les médias ce matin concernant les polluants cancérigènes dans la rivière Chaudière et dans le lac Mégantic. Malheureusement, il a refusé de reconnaitre le problème et de s'engager à agir. Le ministre doit régler rapidement la situation et rassurer les citoyens », a affirmé monsieur Bolduc.
Soulignons que ce matin, dans les médias, nous apprenions que les sédiments du lac Mégantic contiennent plus de trois fois la norme acceptable d'arsenic et que le fond de la rivière Chaudière, la source d'eau potable de toute la région, renferme à certains endroits plus de 20 fois la norme d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), un cocktail de polluants cancérigènes.
« Il y aurait des polluants cancérigènes dans la rivière et le lac et s'ils ne sont pas décontaminés avant l'hiver, avec les crues printanières, ces produits toxiques vont se déplacer vers les terres agricoles et ils risquent de migrer avec les courants dans les bassins d'eau potable des villes avoisinantes. Devant un constat aussi grave, il n'y a plus une seule minute à perdre. Aujourd'hui, le ministre nous a clairement démontré qu'il banalise l'ampleur de la contamination. Les gens ont peur et sont en colère, ils ont beaucoup de questions en suspens. Le ministre Blanchet doit s'assurer que le fond de la rivière Chaudière et du lac Mégantic seront dépollués avant l'hiver », a ajouté monsieur Sklavounos.
Source: Gouvernement du Québec