À l’occasion du Rendez-vous international sur la gestion intégrée de l'eau qui a lieu du 7 au 9 mai à l’Université Laval, le recteur Denis Brière a annoncé un don majeur destiné aux recherches menées sur l’eau à la Faculté des sciences et de génie. Les donateurs, feu Marthe et Robert Ménard, ont fait un legs testamentaire de près de 4 millions de dollars, soit le deuxième plus important don venant de particuliers dans l’histoire de l’Université Laval.
Ce don permettra d’assurer la pérennité de l’offre de bourses d’études pour les étudiants des trois cycles dans des domaines d’étude en lien avec l’eau. Il permettra aussi de poursuivre les efforts en recherche par la création de projets spéciaux qui aborderont différentes questions liées à cette ressource, notamment en matière de préservation, d’hydraulique, d’hydrologie, d’hydrogéologie, d’hydroélectricité, de génie sanitaire ou de dépollution des milieux aquatiques.
Le lien d’amitié qui unissait le couple Ménard à l’Université Laval date de plus de vingt ans, au moment où ils ont contacté pour la première fois la Fondation de l’Université afin de léguer des ouvrages. Grands voyageurs, Marthe et Robert Ménard étaient très sensibles aux enjeux associés à l’eau à travers le monde et à la préservation de cette ressource vitale. C’est cette préoccupation qui a amené ces amis de l’Université Laval à appuyer de façon si remarquable les efforts de la Faculté des sciences et de génie dans le domaine de la recherche sur l’eau.
Le doyen de la Faculté des sciences et de génie, André Darveau, est honoré par cette marque de confiance : « L’Université Laval est le seul établissement universitaire francophone au Canada qui offre un baccalauréat, une maîtrise et un doctorat en génie des eaux. Elle dispose aussi de six chaires de recherche en lien avec ce sujet. Ce don d’envergure de la famille Ménard permettra de renforcer notre rôle de leader dans le domaine et nous donnera la chance de repousser les limites de nos connaissances sur la gestion de cette ressource des plus précieuses pour notre société. »
Source: Université de Laval