Tous les partis politiques fédéraux devraient traiter d’enjeux alimentaires lors des prochaines élections

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Si adoptée, la Loi C-18 ou Loi sur la croissance dans le secteur agricole actuellement à l’examen par le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts causerait un grand tort à la souveraineté alimentaire au Canada et viendrait accroitre l’insécurité alimentaire au pays. Cette Loi est une occasion ratée de légiférer dans l’intérêt de la population en adoptant une politique agricole tournée vers l’avenir qui respecterait la biodiversité, protègerait les droits des agriculteurs et soutiendrait les pratiques agricoles durables que les Canadiens soutiennent.

Le Réseau pour une alimentation durable (Diana Bronson), de concert avec le groupe ETC (Pat Mooney) et l’Union nationale des fermiers (Terry Boehm), témoignera devant le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts lors de l’examen de la Loi C-18, Loi sur la croissance dans le secteur agricole, le mardi 3 février à 19h (Salle 2, Édifice Victoria: 140, rue Wellington, à l’intersection de Wellington et O’Connor).

Pat Mooney, directeur général du Groupe ETC qui a surveillé l’évolution de la protection des obtentions végétales depuis 1977, viendra expliquer les graves conséquences d’une concentration extrême du marché international des semences, dont plus de la moitié est contrôlé par seulement trois multinationales: Monsanto, DuPont Pioneer, Syngenta.

Nos organismes ont témoigné leur appui à la campagne de l’Union nationale des fermiers contre la Loi C-18. Terry Boehm parlera de l’importance des droits des agriculteurs d’échanger et de conserver des semences dans le but de renforcer notre résilience face aux changements climatiques, et de l’importance de réutiliser et de vendre des semences. « La Loi sur la croissance agricole accorde un contrôle presque total sur les semences aux détenteurs de droits d’obtentions végétales, au détriment des agriculteurs et des citoyens », déplore Terry Boehm. 

« Cette Loi illustre parfaitement pourquoi nous avons besoin d’une politique alimentaire pancanadienne concertée qui tienne compte de l’équité, de la santé et du développement durable, au lieu de simplement protéger les intérêts d’un petit nombre de multinationales influentes, » ajoute Diana Bronson, directrice générale du Réseau pour une alimentation durable, un réseau pancanadien d’organismes travaillant à éradiquer la faim, à promouvoir les aliments sains et sécuritaires et des systèmes alimentaires durables. 
 

Le témoignage du Réseau pour une alimentation durable devant le Comité

La lettre du Réseau pour une alimentation durable au Ministre Ritz

 

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