Québec fait un pas de plus vers la réduction de notre dépendance au pétrole

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Équiterre s’est dit encouragé par la nouvelle politique sur l’électrification des transports du gouvernement du Québec annoncée aujourd’hui, même si le groupe écologiste aurait souhaité des cibles plus ambitieuses. La politique tient sa crédibilité de l’engagement d’adopter une norme zéro émission (ZEV) qui obligerait les manufacturiers à vendre un certain pourcentage de véhicules électriques au Québec.

« En adoptant cette norme, Québec envoie un signal très clair que l’avenir des transports au Québec est électrique », s’est réjoui Steven Guilbeault, directeur principal d’Équiterre. « La norme ZEV est déjà présente dans plus d’une dizaine d’états américains, dont chez nos voisins du Vermont, représentant 30 % du marché américain de l’automobile. En se dotant de cette norme, Québec s’assure qu’il y aura non seulement de plus en plus de véhicules électriques sur nos routes, mais aussi que les consommateurs auront le choix d’une plus vaste gamme de véhicules ».

Équiterre s’inquiète toutefois de la cible que s’est fixée le gouvernement qui vise à ce que seulement 100 000 véhicules électriques soient sur les routes du Québec d’ici 2020 alors qu’il y aura encore 4 millions de véhicules à essence et au diesel.

« Si le gouvernement veut atteindre ses cibles ambitieuses de réduction des GES d’ici 2020 et 2030 (- 20 % et -37,5 %), il devra se doter d’objectifs aussi ambitieux du côté de l’électrification des transports »,  a déclaré Sidney Ribaux, directeur général d’Équiterre.

Parmi les autres éléments de l’annonce d’aujourd’hui, notons le maintien du rabais de 8000 $ à l’achat d’un véhicule électrique, un programme d’électrification pour les flottes de véhicules (taxi, autopartage, flotte institutionnelle) et l’ajout de plus de 700 bornes de recharge (qui s’ajoutent aux 800 déjà existantes) dont au moins 60 bornes de recharge rapide.

Outre l’adoption d’une cible plus ambitieuse, Équiterre invite aussi le gouvernement Couillard à mettre en place une taxe à l’achat de véhicules à essence qui permettrait de favoriser le transport collectif et actif, de décourager l’achat de véhicules énergivores en plus de rendre plus attrayant l’achat de véhicules électriques. Équiterre a récemment proposé une telle taxe au ministre des Finances Carlos Letao dans le cadre de la réforme de la fiscalité que préconise le gouvernement..

Fort de ses 130 000 sympathisants, Équiterre est financé principalement par ses 13 000 membres. L’organisme à but non lucratif est actif dans toutes les régions du Québec par le biais de différentes campagnes de sensibilisation sur l’alimentation, le climat, le cocktail transport et l’électrification des transports :
www.equiterre.org/actualite/faites-le-plein-de-bon-sens-avec-le-vehicule-electrique

 

Source: Équiterre

 

 

 

 

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