Caribou forestier de Val-d’Or : un autre exemple de l’absence de consultation des Premières Nations

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Le Conseil de la nation Anishnabe du Lac Simon, le Conseil tribal de la nation algonquine Anishinabeg (CTNAA) et l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) dénoncent la négligence, l’amateurisme et le manque de respect du gouvernement Couillard dans le traitement du dossier de la harde de caribou forestier de Val-d’Or.

« Le ministre Blanchette voulait envoyer les caribous au zoo ! Ça concerne nos territoires, nos chasseurs, nos trappeurs connaissent les espèces et leurs modes de vie. Mais dans ce dossier, nous avons été totalement ignorés. Les tentatives de communication que nous avons initiées avec le ministre Luc Blanchette du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs sont demeurées sans réponse », déplore la cheffe Adrienne Jérôme du Conseil de la nation Anishnabe du Lac Simon.

Droits ancestraux non respectés

« Pourquoi le gouvernement provincial s’est-il encore une fois acharné à tenter de nous déposséder sur nos territoires et les dépouiller d’une précieuse espèce faunique pour faire place à certains développements? C’est inacceptable, il faut que cela cesse, nous avons des droits ancestraux et issus de traités et le gouvernement agit comme si nous n’existions pas? C’est un autre exemple éloquent d’arrogance et d’irrespect », dénonce la grande cheffe du Conseil tribal de la nation algonquine Anishinabeg, Verna Polson.

« La consultation avec les Premières Nations n’est que l’une des nombreuses questions qui doivent être traitées par le premier ministre du Québec. Le caribou forestier est un autre exemple où le Québec échoue lamentablement », a exprimé Ghislain Picard, chef de l’APNQL.

Tout en enjoignant le gouvernement Couillard à assumer son rôle pour le rétablissement et la protection du caribou de Val-d’Or et autres espèces en péril au Québec, les trois leaders insistent sur l’importance que toute décision affectant les territoires et les ressources Premières Nations fasse l’objet d’une consultation significative, en amont.

Source : APNQL

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