Un nouveau rapport estime que les espaces verts publics font partie intégrante de l’avenir du Canada

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Selon un récent sondage, la grande majorité des Québécois (96 %) conviennent qu’un accès à des espaces verts publics contribuera à leur qualité de vie future. Ils sont toutefois les trois quarts à estimer qu’il serait nécessaire d’améliorer les espaces verts publics de leur région. Ces deux statistiques sont issues du rapport Plan vert TD publié aujourd’hui par le Groupe Banque TD dans le cadre du projet Espaces pour tous TD, qui vise à revitaliser plus de 150 espaces verts publics partout au pays à l’occasion du 150e anniversaire du Canada.

« Les Québécois conviennent que les espaces verts publics font partie intégrante de notre identité, déclare Karen Clarke-Whistler, chef de l’environnement, Groupe Banque TD. Avec l’intensification du rythme de vie, les Québécois valorisent les espaces extérieurs de leur collectivité où ils peuvent se réunir et apprendre à se connaître. Nous sommes fiers de continuer de répondre à ce besoin en revitalisant des espaces verts publics et en voyant à ce qu’ils soient fonctionnels, modernes et inclusifs pour les générations à venir. »

Voici certaines des principales conclusions du rapport Plan vert TD

Améliorations possibles. Bien que les Québécois se fassent un devoir de sortir et de se rendre régulièrement dans des espaces verts publics (61 % s’y rendant au moins une fois par semaine), la majorité estime qu’on pourrait faire mieux. Lorsqu’on leur a demandé comment on pourrait améliorer les espaces verts publics près de chez eux, les répondants ont notamment exprimé la nécessité d’y ajouter des tables et des aires de pique-nique, d’aménager des terrains de jeux naturels et même d’installer un système d’éclairage solaire, cette dernière réponse faisant allusion à l’intérêt croissant pour les infrastructures et les bâtiments durables.

  • Un lieu d’évasion. Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils préféraient faire dans les espaces verts de leur région, les trois principales activités énoncées par les Québécois étaient liées à l’évasion : 50 % disent aimer s’y détendre seuls; 42 % veulent s’ouvrir à la nature et 34 % s’y rendent pour se détendre en famille ou avec des amis. Par ailleurs, la technologie se révèle davantage une priorité des Québécois que des répondants des autres régions canadiennes qui profitent des espaces verts : près des trois quarts (74 %) des Québécois accordent au moins une certaine importance aux stations de chargement d’appareils mobiles dans les espaces verts publics; cette proportion est au moins 10 % supérieure à celle obtenue dans les autres provinces. En ajout, quatre Québécois sur cinq (78 %) accordent au moins une certaine importance au service Wi-Fi gratuit dans les espaces verts publics. Ce résultat est au moins 10 % supérieur à celui enregistré dans les autres provinces.
  • Valeur et sacrifices. Selon le rapport, les Québécois accorderaient une grande importance à la proximité d’un espace vert public dans le choix d’un quartier de résidence (16 % des répondants), suivie de près par la « proximité des écoles » (23 %), la « facilité d’accès aux transports en commun » (18 %) et l’« accessibilité piétonnière » (17 %). On y apprend aussi que les Québécois seraient disposés à faire des sacrifices pour préserver des espaces verts publics : 28 % d’entre eux conviennent que la préservation des espaces verts doit se faire au détriment du développement commercial, de la promotion immobilière (à 36 %) et des espaces de stationnement (à 16 %).
  • Des espaces verts pour tous. Lorsque vient le temps de concevoir de nouveaux espaces verts publics pour l’avenir, les Québécois estiment qu’on doit tenir compte des besoins de divers groupes comme ceux des familles ayant de jeunes enfants (68 % des répondants), des aînés (à 49 %) et des personnes handicapées (à 37 %). Du point de vue générationnel, les « Y » représentent le groupe d’âge le plus inclusif. Selon eux, il est tout aussi important de tenir compte des besoins des nouveaux Québécois et des Autochtones. Par ailleurs, les Québécois et les Montréalais accordent une importance plus grande aux besoins des jeunes professionnels (respectivement 21 et 27 %).
  • La durabilité au sommet des préoccupations. La conception d’espaces verts durables sur le plan de l’environnement est importante pour les Québécois, peu importe le coût. 83 % des répondants de toutes les tranches d’âge conviennent que l’équipement de terrain de jeu durable composé d’éléments naturels serait un atout pour les espaces verts publics de leur région.

« Les espaces verts publics riches sur le plan sensoriel sont les rares endroits dans nos villes où les barrières humaines disparaissent, nous dit Adam Bienenstock, concepteur de terrains de jeux naturels primés et participant à une récente table ronde organisée par la TD. Pour créer des parcs et des terrains de jeu durables, il faut intégrer des éléments de la nature sauvage à chaque expérience. Ce sont dans ces lieux que nous inspirerons la prochaine génération de défenseurs de l’environnement urbain. »

À propos du rapport Plan vert TD

Le rapport Plan vert TD s’inscrit dans le cadre du projet #EspacesPourTousTD lancé à l’occasion du 150e anniversaire du Canada. Il renferme des données issues d’un sondage commandé par le Groupe Banque TD et mené par Environics Research. Vous trouverez également dans ce rapport des renseignements issus d’une table ronde sur l’utilisation actuelle et future des espaces verts, à laquelle a participé le groupe de réflexion Espaces pour tous TD, composé d’experts du secteur.

Source : Fondation TD des amis de l’environnement

 

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