Même si les Canadiens sont de fervents acheteurs de véhicules électriques (VE), la variété et les choix de voitures non polluantes qui leur sont offerts, ainsi que l’accès à ces véhicules, sont beaucoup plus restreints que chez nos voisins du Sud.
Cette situation doit changer, affirment cinq organismes canadiens de premier plan qui se sont alliés afin
de faire passer efficacement le message au moyen d’une nouvelle campagne en ligne sur les médias
sociaux. Le site Web EVchoice.ca invite les Canadiens à faire pression auprès de leurs dirigeants
provinciaux et fédéraux afin qu’ils mettent en place des politiques instaurées dans d’autres juridictions
et qui ont permis d’accroître la disponibilité des véhicules électriques.
L’exemple de la Californie
Le court film d’animation intitulé «Where Are Canada’s Missing Electric Cars?», dans lequel on compare
l’offre de véhicules électriques du Canada à celle de la Californie, constitue la pierre angulaire de la
campagne.
La Californie exige qu’un certain pourcentage de tous les véhicules vendus par les constructeurs
automobiles soient des véhicules électriques. Plus tôt cette année, les décideurs politiques du Québec
ont donné leur aval à une règlementation similaire et, comme l’illustre la vidéo, ce simple règlement a
permis d’augmenter le nombre de véhicules électriques en circulation sur les routes tout en faisant de
l’industrie automobile un élément important de la solution.
Bien que plusieurs experts croient que l’approche adoptée par la Californie donnerait de bons résultats
au Canada — les deux ayant une population de taille similaire et le Québec possédant déjà sa propre loi
à cet égard —, les lobbyistes de l’industrie automobile freinent l’avancée du dossier. « Les Canadiens
méritent qu’on leur propose un plus grand choix de modèles de véhicules électriques, et nos
gouvernements doivent s’assurer que l’industrie automobile rend cela possible », fait valoir la vidéo.
Le gouvernement fédéral élabore actuellement une stratégie nationale à l’égard des véhicules zéro
émission qui devrait être rendue publique au cours de la prochaine année. Or, l’industrie automobile du
Canada s’oppose activement à ce que la stratégie comprenne une loi qui impose des quotas de vente de
VE.
Source : Equiterre