Près de 100 milliards d’euros soutiennent la production et la consommation de pétrole, de gaz et de charbon dans les pays du G7. Et ce malgré la promesse de cesser de subventionner les énergies fossiles d’ici 2025.
Les pays développés continuent à investir dans les combustibles fossiles à grande échelle, selon une étude de chercheurs de l’Institut de développement étranger (ODI), Oil Change International (OCI), l’Institut international pour le développement durable (IISD) et le Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC).
Les États-Unis arrivent en bas du classement, étant donné le soutien inchangé de Washington à l’exploration et à l’extraction de pétrole, gaz et charbon. Sous Donald Trump, le pays a aussi fait marche-arrière sur sa promesse de cesser tout financement des énergies fossiles, ce qui explique sa position en dernière place du classement. C’est la France qui se hisse en première place, grâce à ses efforts pour l’arrêt de l’extraction charbonnière et la fin des aides à l’exploration pour toutes les énergies fossiles.
L’étude est publiée alors que les dirigeants du G7 se rencontrent à Charlevoix, au Canada, les 8 et 9 juin. Ces mêmes dirigeants promettent depuis 2009 de contrer le changement climatique et d’éliminer les subventions aux combustibles fossiles d’ici 2025. En décembre dernier, la Banque mondiale s’est engagée à cesser de financer l’extraction gazière et pétrolière.
Source : Euractiv, Auteur: Frédéric Simon
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