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Le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'Énergie, monsieur Pierre Paradis, et le député de Rivières-du-Loup-Témiscouata et porte-parole de l'opposition officielle en matière de Plan Nord et de Mines, monsieur Jean D'Amour, désirent joindre leurs voix aux nombreux acteurs politiques et économiques qui s'inquiètent de l'avenir que réserve le gouvernement Marois à l'industrie de l'éolienne. Monsieur D'amour et monsieur Paradis pressent la ministre des Ressources naturelles, madame Martine Ouellet, de mettre fin à l'incertitude qui ronge les régions et d'annoncer dès maintenant si elle ira de l'avant avec l'appel d'offres des 700 MW.
« Au Parti libéral du Québec, nous avons grandement misé sur l'énergie éolienne, car nous croyons sincèrement qu'il s'agit d'un moteur de création de richesse pour le Québec. Nous nous étions engagés à produire 4 000 MW d'énergie éolienne d'ici 2015. En juin 2012, nous avons annoncé un 4e appel d'offres afin de remplir notre promesse. Malheureusement, depuis que le Parti québécois est arrivé au pouvoir, ce dossier stagne. Il est important de poursuivre le développement de la filière éolienne pour s'assurer du maintien des 5 000 emplois associés à cette industrie dans tout le Québec et des 1 200 emplois en Gaspésie. Je demande à la ministre d'agir rapidement », a déclaré monsieur Paradis.
Au sein du gouvernement de Pauline Marois, on ne semble pas s'entendre sur l'avenir de l'éolien. Malgré l'engagement de deux ministres, soit le ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, monsieur Pascal Bérubé, et le ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, monsieur Gaétan Lelièvre, nous ne savons toujours pas si le gouvernement ira de l'avant avec l'appel d'offres des 700 MW d'énergie éolienne.
« Est-ce que monsieur Bérubé et monsieur Lelièvre ont de la difficulté à défendre les intérêts de leur région auprès de leurs collègues ministres? Lorsque nous formions le gouvernement, nous avons fait du Québec un leader des énergies propres et renouvelables. Notre support et nos investissements ont permis de développer cinq nouvelles usines en Gaspésie et dans la MRC de Matane. Le gouvernement Marois a-t-il l'intention d'y mettre la clé dans la porte? Pendant que la ministre réfléchit et fait de grandes analyses, les carnets de commandes des entreprises qui fabriquent les éoliennes se vident, la situation des entreprises se fragilise et les travailleurs sont dans l'incertitude totale », a conclu monsieur D'Amour.
Rappelons finalement que le Parti québécois n'a jamais accordé une importance particulière au développement de l'industrie éolienne. En 2003, sous un gouvernement péquiste, seulement 212,1 MW étaient en opération. En 2012, sous le gouvernement libéral, le Québec comptait 1 057,2 MW de puissance installée soit cinq fois plus que sous un gouvernement péquiste.
Source: Gouvernement du Québec