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Réagissant à la nouvelle selon laquelle l’ex-directeur de l’organisme sans but lucratif Laval en fleurs, M. Mathieu Lavoie, fait l’objet d’une enquête de la Sûreté du Québec pour détournement de fonds, le Mouvement lavallois veut savoir des élus municipaux lavallois comment il se fait qu’aucun de ceux qui siègent au conseil d’administration de cette organisation n’a constaté plus tôt que des fonds publics auraient ainsi été détournés.
Dans l’édition courante de La Presse, Kathleen Lévesque rapporte en effet que l’organisme aurait perdu la trace de quelque 200 000 $ au cours de la dernière année. « Ce chiffre est énorme, si l’on tient compte du fait qu’en 2011 Laval en fleurs faisait état de revenus de 235 873 $ et de dépenses de 226 194 $. Il l’est encore plus quand on se rend compte que 44 % des revenus de Laval en fleurs étaient dépensés cette année-là en frais de gestion et d’administration », de dire le candidat du Mouvement lavallois à la mairie de Laval, M. Marc Demers. Il n’a pas été possible d’obtenir de chiffres plus récents, le site Web de l’OBNL étant actuellement hors ligne.
Or, selon le Registre des entreprises du Québec, les conseillers Pierre Cléroux et Yvon Bromley siègent au conseil d’administration de Laval en fleurs. « Le but de faire siéger des élus aux conseils d’administration d’organismes recevant des fonds publics est de s’assurer que ces fonds sont dépensés judicieusement. De toute évidence, MM. Cléroux et Bromley ne se sont pas acquittés de cette responsabilité », s’indigne le candidat dans Saint-Bruno, M. David De Cotis.
« Le journal rapporte également que la responsable politique du dossier de Laval en fleurs au comité exécutif de la Ville de Laval est Mme Jocelyne Guertin, la belle-mère de M. Lavoie. « Celle-ci doit s’expliquer publiquement sur l’absence de contrôle de la Ville sur les finances de l’organisme qui bénéficie de ses subventions, demande le candidat dans Renaud, M. Raynald Adams, qui insiste sur le fait que c’est Laval Technopôle – et non les élus – qui a remarqué que les chiffres ne concordaient pas. De plus, le bureau du maire a tenté d’étouffer l’affaire en remboursant l’argent public manquant – à même les fonds publics, naturellement. Y avait-il des limites à l’indécence de cette administration? On croirait que non! » s’indigne le candidat.
« Est-il nécessaire de rappeler que tous ces élus, de même que M. Richard Goyer, qui siège aussi au conseil de Laval en fleurs, ont tous été nommés à la commission Charbonneau comme prête-nom au bénéfice du PRO des Lavallois – Équipe Vaillancourt?, se demande le candidat de la formation politique dans Vimont, M. Michel Poissant. On sait que les membres actuels du conseil sont maîtres dans l’art de ne rien voir. »
En tant qu’administration lavalloise en attente, le Mouvement lavallois est résolu à rendre les élus lavallois imputables de leurs décisions et de leurs actions ou inactions.
Source: Mouvement Lavallois