Photo de Marc Dufresne – Flickr |
Depuis l'adoption par la municipalité de Saint-Colomban, le 8 novembre 2011, d'une première résolution réclamant un moratoire sur le déploiement des compteurs 'intelligents', les institutions démocratiques du monde municipal québécois ont permis à de nombreux groupes de citoyens qui les pressaient d'agir de faire grandir et de valider le mouvement d'opposition à la technologie, aux effets potentiellement cancérogènes, choisie par Hydro-Québec pour la relève à distance de ses compteurs.
Avec la mise en ligne il y a 2 jours de la cinquantième résolution en appui à cette cause, un important jalon vient d'être franchi puisque, comme le titre de ce communiqué l'indique, ce sont désormais plus de 77 municipalités québécois, dont la population totale, selon les statistiques les plus récentes disponibles, dépasse le million de personnes, qui ont affirmé la volonté grandissante des élus municipaux de faire front commun avec leurs citoyens pour faire valoir leur rejet des compteurs 'intelligents' et/ou la nécessité d'accorder la gratuité inconditionnelle du droit de retrait. D'ailleurs, rappelons que les députés de l'Assemblée nationale ont unaniment réclamée cette même gratuité dans une motion soumise par le député de Québec Solidaire, Amir Khadir, et adoptée le 29 mai 2013 – un fait que la ministre Martine Ouellet a jugé nécessaire de rappeler à la Régie de l'énergie le 11 décembre dernier dans un décret de préoccupation disponible au http://www.cqlpe.ca/pdf/Decret_1326-2013.pdf
Une liste détaillée des municipalités et des MRC appuyant cette cause, ainsi que leurs populations respectives est disponible au http://bit.ly/1gkeMqmtandis que les 50 résolutions sont disponibles pour consultation via le http://www.cqlpe.ca/Trousse.htm. De nouvelles résolutions s'ajoutent régulièrement.
Que faut-il conclure de tout cela ?Même s'il n'est manifestement pas dans la juridiction des municipalités d'imposer un moratoire à Hydro-Québec ni de dicter à la Régie la décision à prendre quant à la gratuité réclamée du droit de retrait, les centaines d'élus municipaux qui se sont penchés sur cette épineuse question ont néanmoins estimé, devant les représentations faites par leurs concitoyens, qu'il était de leur devoir d'ajouter le poids moral de leurs voix au tollé de protestations qui s'élève de toutes parts pour dénoncer cette technologie jugée dangereuse, invasive et contraignante dans la manière dont elle est imposée, et pour réclamer que les clients qui désirent se prévaloir du droit de retrait ne se voient plus imposer de frais punitifs injustes et immoraux, dans le seul but de les dissuader de refuser la technologie nocive installée sans frais par Hydro-Québec.
Rarement a-t-on vu au Québec un mouvement prendre une telle ampleur autour d'une question de santé publique et mobiliser de telle manière les municipalités québécoises, et ce, malgré l'absence de consensus scientifique définitif sur la question du risque sanitaire que font courir les émetteurs à micro-ondes de ces compteurs. De fait, à mesure que le déploiement de cette technologie progresse dans le monde, des milliers de personnes se disent être victimes des micro-ondes pulsées émises par ces appareils en raison des très nombreux symptômes débilitants qu'elles subissent depuis leur installation, des symptômes qui disparaissent rapidement dès qu'elles s'en éloignent pour quelques jours.
La campagne Je garde mon compteur ! présente d'ailleurs sur son site – JeGardeMonCompteur.com – une soixante de témoignages de victimes québécoises de ces compteurs et fournit des liens vers des centaines d'autres témoignages. Cette situation déplorable qui ne cesse de s'aggraver est précisément celle que la CQLPE anticipait dans un précédent communiqué disponible au http://bit.ly/1h5KWro et émis juste après l'autorisation par la Régie de l'énergie de la Phase 1 du déploiement.
À l'heure où les Québécois sont à nouveau invités à choisir qui va les gouverner, et devant l'absence de volonté du gouvernement sortant de prendre les mesures qui s'imposent pour empêcher que la situation ne dégénère encore davantage, ceux-ci devront y penser à deux fois avant d'accorder leur vote à quiconque n'a pas démontré une volonté réelle de les protéger, un fait qui n'a d'ailleurs pas échappé à l'attention de nombreux élus municipaux qui, plus proches des citoyens que les élus provinciaux, ont bien senti monter le vent de colère de la population et s'affirmer la volonté d'en finir avec cette dangereuse méthode de relève.
Pour en savoir plus sur cette question, la lecture du document suivant est conseillée…
Compteurs d'Hydro-Québec, quelques observations importantes pour mieux comprendre
Pour toute question, veuillez contacter Jean Hudon, porte-parole de la Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique (CQLPE) à info@cqlpe.ca.
Source: Jean Hudon, porte-parole de la Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique (CQLPE)