Hydro-Québec place sa clientèle devant un fait accompli en imposant, et ce, malgré le refus d’une grande partie de la population, l'installation des compteurs intelligents (CI) émetteurs de radiofréquences partout dans la province de Québec.
Lévis Refuse les compteurs intelligentsa amorcé une démarche de recherche et découvert une mine d’information renforçant ses inquiétudes et qui devrait dicter la plus grande prudence de la part de nos décideurs, avant de procéder à l’implantation d’une telle technologie. Des témoignages de scientifiques spécialisés dans le domaine, de médecins, de chercheurs, de biologistes, de physiciens, de patients aux prises avec des problèmes de santé provenant d’émissions électromagnétiques, de rapports d’incendies, d’électriciens et d’enquêteurs du Québec, d’autres régions du Canada ou d’autres pays, sont plus qu’édifiants. Des pays ou des états ont interdit l’installation de cette technologie et des gouvernements ont déjà ordonné le retrait de ces équipements dont l’implantation avait déjà été amorcée sur leur territoire et poursuivent les fabricants.
En ce qui concerne les effets sur la santé, les personnes qui développement une électrosensibilité ou une hyperélectrosensibilité doivent composer avec des séquelles irréversibles tant et aussi longtemps qu’elles demeurent exposées aux émissions électromagnétiques. Autrement dit, pour retrouver la santé, elles doivent soit s’isoler dans la nature, soit essayer tant bien que mal de blinder leur domicile à prix fort pour diminuer l’intensité de leur exposition aux radiofréquences pulsées par ces appareils. Cette dernière solution demeure illusoire dans la mesure où ces personnes doivent sortir de chez elles à un moment ou à un autre. Plusieurs personnes ont déjà perdu leur emploi à cause de cette technologie. C’est pourquoi il est si important de sensibiliser la population face aux dangers que cette technologie envahissante représente.
Une représentante du groupe Lévis Refuse les compteurs intelligents a déposé, à la Ville de Lévis, lors de la séance du conseil de Ville tenue le 18 août dernier, un document de réflexion pour permettre au conseil de Ville de Lévis d’amorcer une réflexion et de prendre les mesures adéquates afin de prévenir les risques de l’implantation de cette technologie sur son territoire. À cet effet, une proposition de résolution a également été soumise à la Ville de Lévis visant à demander au gouvernement du Québec de décréter un moratoire forçant la suspension du déploiement de cette technologie. L’un des objectifs est de permettre, entre autres, la création d’une commission d’enquête itinérante, publique et transparente, composée de manière paritaire, sous l’égide du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE), dont le mandat serait de déterminer la gravité des risques et de formuler des recommandations qui permettront à la régie de l’Énergie de rendre une décision mieux documentée prenant en compte tous les facteurs liés à l’usage des CI au regard des éléments suivants :
· l’électropollution et les répercussions sur la santé humaine, animale et végétale,
· le respect de la vie privée,
· les normes de base requises dans le choix des matériaux en fonction des variations climatiques locales,
· les normes à respecter en sécurité informatique et pour la protection des renseignements personnels,
· les droits et libertés des citoyens québécois,
· les implications légales et l’incidence des poursuites ou des recours collectifs,
· les coûts d’une telle technologie pour la société et le retour sur investissement,
· l’analyse des risques potentiels d’incendies et des autres impacts environnementaux.
En outre, une réflexion sérieuse et un encadrement serré sont aussi nécessaires pour baliser le statut et les droits d’Hydro-Québec, de manière à limiter l’étendue de son pouvoir et éliminer l’ascendant qu’elle s’est approprié sur nos vies, sur la manipulation de nos informations personnelles sensibles, et sur bien d’autres dangers potentiels qu’elle introduit en imposant de force cette technologie jugée risquée. Cette entreprise publique détient le monopole dans son secteur d’activité, et il importe de baliser son rayon d’action et ses droits.
Hydro-Québec doit remplir une mission au Québec, mais comme elle appartient à tous les québécois, elle doit le faire en restant à sa place et dans le respect des citoyens et de la clientèle qu’elle dessert.
À titre informatif, le 15 septembre dernier, le conseil de la Ville de Lévis a annoncé qu'une journée "portes ouvertes" d'information sera organisée avec les représentants d'Hydro-Québec. La rencontre devrait avoir lieu aux alentours de la mi-octobre. Pour surveiller les derniers développements ou pour obtenir de l'information à propos de tout ce qu'Hydro-Québec ne dit pas, visitez le site : www.levisrefuselescompteurs.wordpress.com.
De plus, une page Facebook (www.facebook.com/levisrefuse) a été créée afin de permettre à la population de s’exprimer et d’échanger sur le dossier des compteurs intelligents. Tous les lévisiens sont invités à la consulter, à s’exprimer sur le dossier ou encore à fournir de nouveaux renseignements permettant d’éclairer sous un nouveau jour les différents enjeux en cause.
Dans la page d’accueil du site Lévis refuse les compteurs intelligents, vous verrez, en haut dans le coin droit, les accès menant à 3 pétitions qui ont été lancées pour appuyer les revendications citoyennes dans ce dossier, et ce, sur différents plans :
· la première pétition s’adresse uniquement aux résidents et résidentes de la Ville de Lévis. Elle vise à soutenir la demande d’appui adressée à la Ville de Lévis pour qu’elle adopte une résolution pour obtenir un moratoire sur le déploiement des CI d’Hydro-Québec (Phases 2 et 3 du projet). Une position semblable a été adoptée par 111 municipalités au Québec, qui représentent une population de 2 395 008 personnes. La Ville de Lévis est invitée à joindre ce mouvement d’appui, ne serait-ce que par égard pour la santé, la sécurité et les intérêts de ses citoyens;
· la deuxième pétition sera officiellement présentée à l’Assemblée nationale du Québec, le 17 octobre 2014, par le député et ex-ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne. Elle vise à faire annuler les frais punitifs imposés par Hydro-Québec aux clients qui refuse l’installation des CI et demande l’application du principe de précaution et la promulgation d’un décret imposant l’arrêt du déploiement des CI au Québec, le temps que des expertises scientifiques indépendantes et crédibles puissent mesurer l’impact réel sur la santé et l’environnement.
· La troisième pétition vise à affirmer le droit légitime du citoyen et du consommateur à garder son compteur analogique (électromécanique à roulettes) ou à en faire réinstaller un, si son compteur a déjà été remplacé par un autre compteur de 1re ou de 2e génération, sans un consentement libre. Le message de cette pétition est clair et s’adresse à tous nos concitoyens ainsi qu’à Hydro-Québec et au gouvernement du Québec. Il confirme l’intention des signataires d’utiliser tous les moyens légaux et paisibles requis pour s’assurer de conserver ou de récupérer le compteur électromécanique traditionnel qui, par ailleurs, est parfaitement fonctionnel et efficient. Malgré les affirmations des représentants d’Hydro-Québec, ces compteurs sont toujours disponibles sur le marché à des coûts très abordables.
À propos de Lévis Refuse les compteurs intelligents
Lévis Refuse les compteurs intelligentsest né de l’initiative bénévole de contribuables de la Ville de Lévis (Lévis, Charny, Saint-Jean-Chrysostome, Saint-Romuald, Saint-Nicolas, Saint-Rédempteur, Pintendre, Saint-Étienne-de-Lauzon, Sainte-Hélène-de-Breakeyville et Saint-Joseph-de-la-Pointe-De Lévy) inquiets des conséquences et des impacts qu’aura le déploiement massif de cette technologie sur notre territoire. Il s’agit de protéger notre environnement de la pollution électromagnétique, notre santé, notre sécurité individuelle et incendie, nos droits et libertés, notre droit à la vie privée et à l’inviolabilité de nos domiciles, la stabilité des frais de services de l’électricité, et surtout, de fermer une ouverture béante permettant à une société d’État de créer un précédent en abusant d’un pouvoir qu’elle ne doit jamais détenir sur les individus, sur un état, sa politique et son économie.
Source: Lévis Refuse